Pour l’Agence mondiale antidopage, la NBA a de grosses lacunes dans la lutte contre le dopage

Ce n’est un secret pour personne : les ligues sportives américaines ne sont pas très regardantes dans leur lutte contre le dopage. Certains produits ne sont pas testés et les sanctions sont très rares. Pour David Howman, le président de l’Agence mondiale antidopage, le programme de la NBA est ainsi plutôt laxiste.

« Ils ont des lacunes dans leur système », explique-t-il ainsi. « Notamment entre ce qu’ils font et ce que nous leur conseillons de faire. Ils savent ce que nous leur demandons [notamment de tester les hormones de croissance]. Et j’aimerais qu’ils en discutent plutôt que de l’écarter ».

En NBA, le dopage est en effet un sujet tabou. Lorsque Derrick Rose en parle, on assiste à une levée de boucliers pour assurer qu’il n’y a aucun problème de ce genre dans la ligue.

« Ils ne pensent pas avoir les problèmes des autres ligues sportives », continue David Howman. « Et ils n’agissent donc pas de la même façon. Vous devez être prudents quand vous dites que le dopage n’est pas utile dans tous les sports, parce qu’on peut vous prouver le contraire. Surtout lorsque vous ne vous y attendez pas ».