Jeremy Lin : « Je comprends les critiques à mon encontre »

En couverture du GQ de novembre, Jeremy Lin était de retour à New York il y a quelques semaines pour les besoins de la séance photo.

L’occasion d’évoquer son départ inattendu des Knicks et la pression qui l’attend aux Rockets. Il parle aussi du racisme subi depuis qu’il joue au basket.

« Je ne maîtrisais rien cet été. Je n’avais pas d’offre des Knicks, et j’ai dû tester le marché » rappelle-t-il dans le magazine.

Contacté alors par Houston qui lui fait une offre, l’ancien étudiant de Harvard pensait pourtant que New York allait le conserver.

« Les Rockets m’ont dit qu’il y avait entre 80 et 95% de chances que les Knicks s’alignent. Je le pensais car j’avais diné avec Mike Woodson, Carmelo Anthony et Tyson Chandler, et leur discours avait ôté les réserves que je pouvais avoir. Je trouvais ça vraiment bien et j’étais impatient de les retrouver. »

Mais voilà, les Rockets avaient placé la barre tellement haut que New York a préféré lâcher l’affaire, et Lin débute une nouvelle carrière à Houston avec une pression énorme.

« Franchement, je n’aurais jamais pensé être capable de jouer comme ça. Je suis d’accord avec les critiques, et d’ailleurs je ne sais pas comment va se passer cette saison. Je suis toujours en phase d’apprentissage. Et si j’ai galéré avant de rejoindre les Knicks, je peux aussi galérer cette année… »

Outre les critiques, il devra aussi faire avec le racisme, malheureusement, présent depuis ses années universitaires.

« Je crois que certains n’ont pas cru dans mon potentiel car j’étais d’origine taïwanaise. Ce n’est pas l’unique raison, mais je me dois de bien jouer sur le long terme pour prouver ma valeur à certains. Tout ça parce que je suis Asiatique, et c’est la réalité. »