Brian Roberts, la bonne surprise du camp des Hornets

À la Nouvelle Orléans, la belle histoire de l’intersaison s’appelle Brian Roberts. Non drafté en 2008 à sa sortie de Dayton, cet arrière a passé trois saisons en Allemagne avant de taper dans l’œil de Monty Williams lors des dernières Summer Leagues.

Bonne pioche, Roberts tourne à 11,8 points de moyenne depuis le début de la présaison.

« Pour être honnête, je suis surpris », avoue Monty Williams au Times-Picayune. « Je l’ai vu jouer cet été et il a réussi de grosses stats avec son temps de jeu. Ensuite en le voyant jouer avec nos gars avant le début de la saison, il nous a encore plus surpris. Et maintenant il rentre dans les matches et il fait les choses comme si c’était naturel. »

Roberts profite des douleurs au genou d’Eric Gordon pour avoir plus de temps de jeu. Mais au passage, il commence à faire de la concurrence à Greivis Vasquez, qui lui peine avec 4,3 points et 3,5 ballons perdus par rencontre, même s’il distribue quand même 6,5 passes décisives en moyenne.

« Je crois que je dois avoir un peu plus d’énergie », annonce le Vénézuélien, qui pense avoir été perturbé par son passage en sélection nationale, là ou il joue davantage sans ballon.

Vasquez n’a pas intérêt à s’endormir, car il a un rookie de 26 ans derrière lui qui n’attend qu’une seule chose.

« Je veux tirer le maximum de cette chance. Je voulais venir ici et bosser, juste essayer de me faire une petite place avec un rôle dans cette équipe. J’essaye de trouver mon rôle et où je peux aider le plus. J’essaye juste de m’accrocher et de rester ici. »