Le Jazz le savait, au fond de lui : battre le record de 1996-1997 de 15 victoires de rang relevait de l’exploit et, franchement, n’était pas un objectif en soi. Mais Deron Williams affichait une certaine amertume dans les propos quelques minutes après la défaite 93-100 face aux Hawks. « On a été trop suffisants en fin de match. On leur a laissé trop de paniers sur transition et manqué de régularité sur l’ensemble du match. »

Le meneur All Star regrette en gros que son équipe se soit un peu mis une balle dans le pied toute seule. Avec 20 pts et 9 assists, il a été le meilleur Jazz sur le parquet. Un parquet géorgien sur lequel les hommes de Jerry Sloan n’auront pas inscrits le moindre panier dans les 5 dernières minutes. « Nous n’avons pas manqué de jus. Et même si l’énergie a pu manquer, ce n’est pas une excuse. Dans cette ligue, tout le monde se moque de savoir ce que vous avez fait la veille, vous devez jouer avec intensité à chaque fois« , commente le toujours aussi exigent Jerry Sloan, qui ne craint pas les deux jours de repos en Floride avant le prochain match à Miami : « Je ne me fais pas de souci et je ne vais pas le suivre. J’espère que cette équipe a assez de caractère pour prendre les bonnes décisions et bien représenter leur famille et leur équipe. C’est tout ce que je demande. »

Enorme Josh Smith

Du côté des Faucons, la fierté était palpable dans le vestiaire. Atlanta avait déjà mis fin à une série de 11 succès de rang des Cavs, en décembre. Avec 11 de ses 16 pts dans le quatrième quart-temps décisif, Flip Murray a été le grand artisan de cette troisième victoire consécutive. Mais avec 22 pts et 12 rbds, Josh Smith, comme Joe Johnson (31 pts) s’est révélé décisif sur l’ensemble d’une joute que les Hawks ont fait basculer pour eux dans les cinq dernières minutes.

« On a montré au monde entier qu’il faut nous prendre au sérieux. On a joué les meilleurs à l’Ouest et on les a battus. »

Le message est passé.
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