Une semaine après ses coéquipiers, Royce White a enfin débuté son camp d’entraînement. Lundi, le rookie était sur le parquet, déjà à la recherche du temps perdu.
« Il doit rattraper son retard sur ce qu’on fait », explique Kevin McHale à ESPN. « C’est toujours dur lorsque vous êtes un jeune joueur et que vous manquez des entraînements de début de camp, le moment où on essaie d’établir les principes de jeu et ce qu’on va faire. Mais ça va aller pour lui. »
En retard aussi dans sa préparation physique, White a pris les choses comme elles viennent.
« J’ai essayé de me remettre dans le bain. Ça s’est passé aussi bien que possible », raconte-t-il.
Content d’avoir parlé
Mais la vraie bonne nouvelle, c’est que le joueur semble plus apaisé sur le plan mental. Maintenant qu’il a un accord avec l’équipe pour tenter de gérer son anxiété, il a répondu aux nombreux journalistes venus lundi, malgré son appréhension et sa peur de la foule.
« La caméra ne me fait pas peur. Les avions me font peur », lance White.
Surtout, l’ailier est soulagé que les gens soient au courant de ses problèmes.
« Pour être honnête, ça m’aide. Une des choses qui va avec l’anxiété, c’est d’essayer de se cacher de ce qui vous fait peur, et parfois c’est d’être au centre de l’attention. Être honnête et avoir de bons retours m’aident beaucoup. »
Désormais décidé à s’intégrer au groupe et prêt à faire tout ce que demanderons ses coaches, White vient de donner le coup d’envoi d’une carrière qui s’annonce, quoi qu’il arrive, pas comme les autres.