Ce n’était pas le match de la dernière chance pour Boston mais en cas de défaite la nuit dernière, face à Cleveland, les coéquipiers de Paul Pierce auraient eu trois défaites de plus que les Cavs, et surtout ils leur auraient laissé le « tie-breaker » en cas d’égalité à la fin de la saison régulière.
Autant dire que la rencontre était d’un enjeu majeur pour les champions en titre, même s’ils souffrent toujours de l’absence de Kevin Garnett.
Et c’est sans doute pour cette raison que l’on a retrouvé le Boston du début de saison, sérieux et concentré, agressif et déterminé, mais aussi capable d’éteindre LeBron James comme ce fut le cas dans le troisième quart-temps.
Un Boston qui joue avec les nerfs de Cleveland avec un Ray Allen qui chauffe LeBron James, ou un Glen Davis qui se prend pour Kendrick Perkins en coupant la tête de Varejao, et qui finit expulsé.

Leon Powe décisif

Vainqueurs 105-94, les Celtics ont fait le break après la pause. 55-52 au tableau d’affichage lorsque les Celtics se décident à couper LeBron James de ses coéquipiers. Une vraie boîte à l’européenne avec une grosse solidarité pour épauler Paul Pierce (29 pts) et Ray Allen. Résultat, pendant 13 minutes, la star des Cavs ne va pas inscrire le moindre point !
Au tableau d’affichage, cette panne sèche se traduit par un avantage de 11 points pour Boston (88-77).
Derrière, c’est Leon Powe (20 pts, 11 rbds) qui va terminer le boulot. Un contre, un rebond et un dunk pour le Factor X de la rencontre, et les Celtics prennent le large (98-83) à 4 minutes de la fin.
La suite, LeBron James va la regarder sur le banc. Mike Brown le rappelle à 1:30 de la fin. 21 pts à 5/15 aux tirs pour James qui aura l’occasion de se venger dans un mois, sur son parquet.
Un James qui a essuyé les railleries des fans de Boston lors du premier quart-temps lorsqu’il a raté un énorme dunk. Sans doute un signe qu’il n’était pas dans un grand soir.
Mais l’important pour Cleveland, c’est de conserver la tête du championnat, mais aussi de s’appuyer sur son bilan quasi parfait à domicile.
Autre élément rassurant : depuis deux ans, Cleveland n’a jamais perdu à domicile face à Boston. C’est dire si l’avantage du terrain sera décisif pour les playoffs.