Battu par les Etats-Unis vendredi en demi-finale des Jeux olympiques, Manu Ginobili ne sait pas encore s’il poursuivra sa carrière sous le maillot argentin.
« Beaucoup de choses peuvent se passer. J’ai 35 ans. Je sais que plus le temps passe, moins j’aurais de chance de poursuivre. Mais je ne peux pas encore vous dire si je prends ma retraite. »
D’abord, il va falloir disputer la finale de la 3ème place, face à la Russie, histoire de remporter une médaille de plus.
Car Ginobili, on l’oublie un peu, c’est tout simplement l’un des plus beaux palmarès sur le plan international avec des médailles d’or et de bronze aux Jeux olympiques (2004 et 2008), et une médaille d’argent au Championnat du Monde (2002).
Sans oublier, bien sûr, ses titres avec les Spurs ou Bologne… même si rien ne le rend plus fier que cette épopée sous le maillot argentin.
« Jouer avec ce groupe est l’un des plus grands moments de ma carrière, explique-t-il. Je suis très fier de représenter mon pays avec ces gars. On veut encore accroître notre légende en allant chercher une autre médaille. Lorsqu’on aura le bronze autour du cou, on pourra faire le point et en profiter. »