Deuxième meilleur scoreur (26.3 points mais aussi 5.3 passes) et co-MVP de la Summer League de Vegas, Damian Lillard a confirmé qu’il était bien l’incroyable attaquant décrit avant la draft. En revanche, peut-il être un meneur de jeu au sens d’organisateur ?
Beaucoup en doutent mais l’ancien de Weber State est persuadé qu’on se trompe à son sujet et entend bien le prouver.
« Je pense que mes aptitudes à organiser le jeu sont sous-estimées. Avec les talents que j’aurais autour de moi, je vais avoir l’occasion de le montrer », affirme-t-il à Hoopsworld.
A 22 ans, Lillard (1.91m, 89kg) allie à la fois confiance en lui, humilité, mais aussi une certaine maturité qui provient certainement du fait qu’il a passé quatre ans à l’université. C’est également un gros travailleur et on le croit donc volontiers lorsqu’il annonce pouvoir encore nous surprendre.
« Je veux que les gens voient que je suis capable de scorer en NBA comme je le faisais à l’université. Mais aussi que je suis capable de mener le jeu bien mieux que ce à quoi les gens s’attendent. »
Comparé à Chauncey Billups par son GM
Le gout de l’effort et du dépassement de soi, Damian Lillard le possède depuis longtemps. Il ne recule jamais devant les défis car c’est aussi cela qui lui a permis de progresser.
« Plus jeune, mon père demandait à mon frère et moi de faire des H.O.R.S.E uniquement avec la main gauche. Ça m’a aidé et j’ai continué à travailler là-dessus. Tout ce que je sais faire de la main droite, je voulais être capable de la faire avec l’autre. »
Ravi d’avoir pu le récupérer en sixième position, Neil Olshey, le GM de Portland, affirme que Lillard a déjà gagné le respect de ses coéquipiers qui l’ont vu briller en Summer League.
« Il a de la prestance. Les gars le respectent déjà car c’est un incroyable bosseur et un leader. C’est le genre de meneur avec qui les joueurs aiment jouer car il pense à l’équipe avant de penser à lui. »
Comparé à Chauncey Billups par ce même Olshey, Lillard sera tout de même attendu au tournant car les Blazers ne tiennent pas spécialement à revivre l’épisode Jerryd Bayless de 2008 (29.8 points en Summer League puis 6.8 de moyenne en deux ans).