On avait plus ou moins prévu le coup, mais l’Espagne, après un bon départ, a laissé échapper le match contre une Team USA solide et près du texte avec un duo Carmelo Anthony (27 points) et LeBron James (25 points) au-dessus du lot en attaque. Au final, les Américains atteignent la barre des 100 points (100-78) et la Roja nous doit clairement une revanche.
Pour la prochaine finale ?
Melo vs Ibaka
Pourtant, sur ses terres, l’équipe espagnole commence tambour battant avec un 10-3 conclu par un triple de Juanca Navarro, le revenant. Dans la peinture, Serge Ibaka est survolté. Il dunke à tout va et point déjà à 16 points à la pause, permettant au passage à son équipe de pointer en tête après le premier quart (23-21).
Mais en second quart, Team USA se rebiffe et c’est le Melo Man qui sort de sa boite pour remettre les Américains sur les bons rails. L’ailier de Gotham enfile les perles à trois points et l’écart fond comme neige au soleil barcelonais. Mieux encore, les hommes de coach K prennent 10 points d’avance sur une nouvelle bombe d’Anthony (42-32).
LeBron prend le contrôle
Complètement à leur avantage, la seconde période voit les ibères congelés (27-17) et Team USA, après son départ cahoteux, a bien repris du poil de la bête sous l’impulsion de Melo (48-40). Au retour des vestiaires, le récital continue avec KD qui s’y met aussi derrière l’arc.
Puis LeBron prend le relais. Le King inscrit 14 de ses 25 points (plus 8 pds, 5 ints…) en seconde mi-temps et il porte son équipe vers la victoire… que les Espagnols ne contestent pas véritablement. Rapidement convaincus de leur sort, les coéquipiers de Pau Gasol (19 points, 5 rebonds) ont laissé échapper le match, comptant 20 points de retard au beau milieu du dernier quart sur un trois points de Lebron (89-69).
Le jeu du cache cache
James Harden clôturera la marque avec son second trois points d’affilée et Team USA s’en sort plutôt bien dans l’exercice avec un 13/23 pour le match. Avec 13 points et 8 rebonds en 20 minutes de jeu, Durant a rentabilisé sa présence en faisant autre chose que du scoring, une des nombreuses leçons de ce match au sommet quelque peu gâchée par l’Espagne.
Mais pas d’inquiétude, la Roja saura à nouveau rugir le moment venu et nul doute que Sergio Scariolo le gominé a gardé au frais ses meilleurs stratagèmes. Le match de dupes a bien eu lieu (100-78), les Jeux peuvent désormais commencer ! Rappelons d’ailleurs qu’en 2008, l’Espagne s’était inclinée de 37 points en match de poule face aux Américains avant de les pousser dans leurs derniers retranchements en finale…