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Team USA : Kevin Durant découvre le statut de 6ème homme

Il y a quatre ans, Dwyane Wade terminait le tournoi olympique de Pékin avec un double statut pour le moins paradoxal : meilleur scoreur de son équipe mais sixième homme. Le symbole paroxysmique de la nouvelle philosophie instaurée par Mike Krzyzewski, coach de l’anti-égoïsme et chantre du sacrifice collectif.

Juste avant le match de préparation du Team USA devant la République Dominicaine, Coach K a pris à part Kevin Durant, leader offensif de la sélection championne du monde deux ans plus tôt en Turquie.

Il lui a demandé d’accepter de sortir du banc et d’endosser le costume de Flash en 2008.

KD a acquiescé sans broncher, pour ensuite en planter 24 dans les gencives des hommes de John Calipari.

“Je vais demander à Scott Brooks de sortir du banc la saison prochaine”, rigole après coup le meilleur scoreur NBA, très vite acclimaté à son nouveau rôle. “Cela m’a plu de débuter sur la touche, je ne connais pas et j’avais envie de découvrir autre chose en venant jouer pour cette équipe”.

Dans une formation composée de neuf All Stars et deux MVP, Krzyzewski fait passer sa culture sans trop forcer son aura. Prolongé par Jerry Colangelo jusqu’à Londres 2012 dans la foulée de la reconquête olympique en Chine, le gourou de Duke dispute son dernier tournoi aux commandes du Team USA. Il savoure, sans changer la méthode ni le discours.

“Kevin sort du banc comme Dwyane le faisait en 2008, explique-t-il au Washington Post. Ils ne se considèrent pas comme mis sur la touche, c’est le message qu’on leur fait passer. Ce sont des joueurs qui sortent du banc, pour le bien collectif. Mais ce ne sont pas des joueurs de banc”, commente Krzyzewski.

“Nous sommes tous prêts à faire des sacrifices”

Le coach de Duke, habitué à travailler avec les mêmes joueurs parfois sur quatre ans peut compter sur une certaine continuité dans son travail : dans le Team USA 2012, cinq joueurs étaient en Turquie, cinq à Pékin. Et comme depuis quatre ans, aucun ne conteste ou ne remet en question les choix du patron.

“Il nous laisse être nous-mêmes mais on sait que ce n’est possible que dans un concept d’équipe. Il ne s’agit pas de savoir qui est meilleur marqueur ou rebondeur, mais de quelle allure aura l’équipe. Nous sommes tous prêts à faire des sacrifices, sur les points, les rebonds, les minutes, les shoots. On veut gagner, c’est tout”, explique Durant.

Kobe a le dernier mot. Son hommage en dit long sur le respect de tout un groupe pour son coach, qui depuis la demi-finale perdue face à la Grèce au Mondial 2006 – “la pire de ma carrière” maugrée-t-il encore – a guidé ses troupes à 37 victoires consécutives:

“Pour occuper ce poste, il faut être tranchant et intelligent. Il faut savoir de quoi on parle et c’est le cas avec lui. Ce n’est donc pas difficile pour nous d’adhérer à ses principes et sa culture de jeu.”

Assistant intimidé par la présence de 11 Hall of Famers aux côtés de Chuck Daly en 1992, coach K n’a jamais eu le moindre problème pour manier les ego et les caprices éventuelles de ses vedettes. Son secret ?

“Etre un coach NCAA m’aide beaucoup, car je ne suis pas en compétition toute l’année avec les joueurs. Je peux donc vraiment les coacher le moment venu.”

Jerry Colangelo ne dira pas le contraire !

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