Avec ses 2,06m sous la toise, Jared Sullinger a la taille d’un ailier. Fort si vous ajoutez ses 120kg sur la balance, certes, mais pas d’un pivot.
Et pourtant, Danny Ainge lui a annoncé la couleur dès le jour de la draft : « Mon bonhomme, tu joueras aussi au poste de pivot. »
Le rookie fraichement sorti d’Ohio State n’a jamais véritablement eu ce rôle de déménageur dans la raquette, mais contre les Brooklyn Nets hier en Ligue d’été, il a eu droit à un avant-goût de ce qui l’attend cette saison.
« C’était un tout petit peu différent. Ils ont fait prise à deux sur moi et je ne m’attendais pas à ça donc j’ai été un peu pris à revers. Je pensais qu’avec un mec de 2,10m, ils allaient me laisser jouer en un contre un, mais ils ont décidé d’apporter de l’aide défensive de temps en temps, donc ça m’a surpris. »
Cela dit, avec son jeu d’ailier, Sullinger peut se targuer de savoir gérer ces prises à deux, et il n’est pas loin du double double (8 pts, 12 rbds). La veille, face au Thunder de Perry Jones, il avait cumulé 20 pts et 6 rbds.
« Les prises à deux, j’ai connu ça toute ma vie, et en conséquence j’ai dû apprendre à faire la passe. Si je ne savais pas passer la balle, je ne serai pas en NBA aujourd’hui. Je suis tellement habitué maintenant que la passe est facile pour moi. »
Question rebond, le Celtic a aussi sa théorie sur la technique à adopter pour être efficace contre les babars de la Ligue. Selon lui, il faut d’abord être bon dans le positionnement plutôt que d’être un athlète capable de sauter hors du gymnase.
« Ce n’est pas une question de jump, c’est une question de placement pour avoir la meilleure position possible. Il faut lire le shoot, connaître ses shooteurs. Ça me prend deux shoots pour connaître mes shooteurs. Avec [Jonathan Gibson] par exemple, parfois son tir est court. Ça m’a pris deux jours pour bien connaître son tir, il faut simplement lire la trajectoire. »