Depuis 1985, le format des Finals a changé et n’est plus le même que celui des playoffs.
En effet, le format 2-3-2 change complètement la donne par rapport aux trois premiers tours pour les finalistes NBA. Et c’est la situation de Miami, qui va recevoir trois fois Oklahoma City à partir de dimanche.
Greg Anthony, l’ancien meneur des Knicks notamment, le sait et l’explique très bien. En 1994, contre Houston, les deux équipes sont à une victoire partout à l’entame des 3 matches à New York. Les Knicks quitteront la grosse pomme pour revenir à Houston avec deux victoires et une défaite, mais perdront la Finals lors du match 7.
Pour Anthony, le fait de jouer les 3 matches d’affilée rend les choses plus compliquées.
« Pat Riley parlait souvent du fait que lorsque l’on ne possède pas l’avantage du terrain, il faut absolument en gagner un à l’extérieur. Mais son sentiment, et le mien aussi, est qu’il faut en gagner deux, car c’est très dur de gagner 3 matches du suite à la maison dans ce format. Quand on joue les trois de suite, c’est une chose différente que d’en jouer deux, partir et revenir pour un autre match. » explique-t-il à Dime Mag.
En Finals, cela n’est arrivé que deux fois qu’une équipe gagne les 3 matches du milieu à domicile. Detroit en 2004 et Miami en 2006 l’ont réussi. Encore plus fort, les Lakers avaient gagné les 3 matches à Philadelphie en 2001.
« C’est compliqué de gagner les trois matches car le basket est une affairre de rythme et l’équipe qui joue à l’extérieur peut trouver son rythme en jouant trois fois dans la même salle. Cela fait une grosse différence, c’est pour ça que je pense qu’il fait en prendre un des deux premiers à l’extérieur. »
Á 1-1, seules trois équipes, sans l’avantage du terrain, sur cinq ont gagné le titre depuis 20 ans. Detroit en 2004 donc, Chicago en 1998 et le champion en titre pendant encore quelques jours, Dallas.