Gilbert Arenas, role player mais heureux

En décembre 2009, Gilbert Arenas s’embrouillait avec son coéquipier Javaris Crittenton pour une histoire de dettes. Une mauvaise blague plus tard et l’Agent Zero se retrouvait exclu par les Wizards et placé sur la liste noire de la NBA.

Aujourd’hui, le triple All Star rebondit à Memphis, où il n’est plus qu’un role player qui se contente de défendre et d’apporter quelques points en sortie de banc. Mais il a finalement retrouvé le sourire.

« Quand j’ai été amnistié, ça a été la meilleure chose qui me soit arrivée car je n’avais plus de pression », explique-t-il à Fox Sports. « Je n’étais plus suivi par les médias. J’étais libre. J’étais à nouveau une personne normale ».

Javaris Crittenton n’a jamais pu revenir en NBA. Blacklisté comme Gilbert Arenas, il a connu d’autres soucis, étant accusé de meurtre avant d’être innocenté.

« Nous aurions dû tous les deux être traités de la même façon », assure pourtant Gilbert Arenas. « Mais je n’ai jamais entendu son nom. C’était Gilbert et son coéquipier. Maintenant, tout le monde sait qui était le vrai problème. J’espère qu’il a dépassé ça, avec l’aide de Dieu. Ce n’est pas mon problème ».

Son problème, c’est désormais d’aider les Grizzlies en étant un « facilitateur ». Et non plus le shooteur un peu fou qu’il était il y a quelques années.

« C’est dur parce que je ne suis plus dans cette position. Je ne vais pas tourner à 29 ou 30 points de moyenne, à moins que toute l’équipe ne se blesse ».

Surtout, Gilbert Arenas, qui ne vivait que pour le basket, a compris que sa vie ne pouvait pas se limiter à ça. Qu’il avait besoin d’autres choses.

« J’essaie juste de m’amuser. Un des assistants des Grizzlies part en vacances tous les étés. Je n’ai jamais pris de vacances. Donc j’ai déjà fait mes réservations. Je prends un mois cet été pour visiter d’autres pays. Je vais voir ABC : Argentine, Brésil et Chili ».