Le MVP en titre n’aime pas vraiment le strass et les paillettes ; son truc à lui, c’est la victoire. Il l’a encore prouvé pour son retour à la compétition avec ses Bulls.
Il score 32 points et y ajoute 9 passes pour permettre à Chicago de battre (99-95) des Hornets accrocheurs de bout en bout. A ses côtés, Joakim Noah continue de noircir la feuille de match.
Du mieux pour les Hornets
Avec des bilans quasiment opposés (8-26 contre 28-8), on pouvait se dire que le match sélectionné par les fans américains pour passer sur NBA TV serait une démonstration des hommes de main de Thibodeau.
Mais les Hornets revenaient après le break du All Star avec de nouvelles intentions. Kaman (17 points, 11 rebonds) restait le titulaire indiscutable au pivot tandis que Trevor Ariza faisait montre d’une belle activité (16 points, 8 rebonds, 4 passes, 3 interceptions).
Si les Bulls remportaient le premier quart de justesse (30-26), ils perdaient un peu pied en second, étant menés 43-39 par New Orleans. Xavier Henry comblait le manque de rotations avec ses 12 points en sortie de banc.
De +11 à -4
Pour les Bulls, le retour de Rip Hamilton (5 points, 5 passes) ne coïncidait donc pas avec un écart conséquent en faveur de Chicago. Boozer (14 points, 7 rebonds) et Deng (14 points, 11 rebonds) étaient bien présents dans les ailes et les Bulls reprenaient leurs aises en troisième quart.
Sur un panier primé de Rose, l’écart atteignait les +11 (81-70) et Chicago s’envolait tranquillement vers la victoire. Mais qui a déjà vu un bœuf s’envoler, alors que les frelons eux savent non seulement voler mais également piquer ?
Rose prend les choses en main
Et les joueurs de Monty Williams ne lâchaient rien, un 13-0 cinglant remettait Chicago dans les cordes. Joakim Noah (15 points, 16 rebonds, 5 passes) réussissait alors une claquette décisive pour égaliser à 95 partout avant que Derrick Rose se charge lui-même du shoot décisif qui faisait repasser les locaux devant.
Au final, les Bulls s’imposent à l’arrachée 99-95 en finissant sur un 8-0 contre des Hornets qui ont montré des grands signes de progrès, dans l’attitude notamment. Mais face au MVP, pas grand-chose à faire, le bonhomme aime la victoire, et rien d’autre…
« Derrick sait toujours faire ce dont nous avons besoin pour remporter les matches, que ce soit un shoot ou une passe » concluait justement Thibodeau.
Il aurait pu aussi vanter les mérites de Joakim Noah, toujours aussi complet après son 1er triple double : 15 pts, 16 rbds, 5 pds, 2 ints et 2 cts !
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