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Quand le jeune Gregg Popovich jouait sur les terres de Manu Ginobili

NBA – Avant d’être l’entraîneur à succès qu’on connaît, Gregg Popovich a vécu une courte carrière de joueur. Qui a pris un tournant radical à l’été 1972 en Argentine.

L’information a été confirmée par la source elle-même. Le peu de doute qu’il restait était donc balayé d’un revers de la main.

Par un échange de messages entre les deux anciens coéquipiers de l’Albiceleste, Alejandro Montecchia et Manu Ginobili, le journal argentin La Nueva a réussi à obtenir la confirmation que le « J. Popovich » de la feuille de match du 30 juillet 1972 était bien une faute de frappe.

Coach Popovich faisait bien partie de la sélection pré-olympique américaine qui s’est inclinée à Bahia Blanca (80-71), dans une ambiance surchauffée à l’Osvaldo Casanova, où un certain Ginobili brillera vingt-ans plus tard. Coach Pop’ était même titulaire…

Alors en préparation pour la vingtième Olympiade qui devait avoir lieu à Munich, Popovich avait été sélectionné parmi un total de 44 basketteurs issus des meilleures ligues amateurs et universitaires. Mais il avait été « relégué » à une équipe B, envoyée en tournée en Amérique du Sud.

C’était l’époque où les Américains ne réquisitionnaient pas encore les stars de la NBA pour défendre l’honneur national. C’était aussi l’époque où les Etats-Unis dominaient le basket de la tête et des épaules. Depuis 1936, aucune équipe américaine n’avait perdu le moindre match aux Jeux Olympiques !

Une tournée sud-américaine trop arrosée ?

Mais ce soir de juillet, face à une équipe de Bahia qui avait battu le champion du monde, la Yougoslavie, l’année précédente, lors de l’inauguration du stade Norberto Tomás du club Olimpo, la sélection américaine va elle aussi mordre la poussière.

« J’avais été placé dans une équipe B et on avait été envoyés au Brésil et en Argentine », s’était souvenu Pop lors d’un rassemblement du Team USA. « On avait fait de sacrées soirées avec les gars, c’était vraiment marrant. Mais je crois qu’on avait perdu tous nos matchs ! »

Pas tous, puisque la Team USA de Pop, joueur, aurait battu une équipe de Buenos Aires avant de tomber à Bahia Blanca. Mais oui presque…

Devant de deux petits points à la mi-temps (38-36), avec 6 points de Popovich, la sélection américaine a fini par craquer sous la pression de la défense de zone des Argentins, avec 26 points de Cabrera et 31 de De Lizaso.

Sous des hourras qui vont passer de « Bahía Bahía » à « Argentina Argentina », les Américains vont rentrer défaits aux vestiaires (80-71). Un avant-goût de défaites futures, avec les joueurs NBA cette fois. Quant à Popovich ? Il avait fini son match avec 9 petits points.

Boucler la boucle en 2005

Mais, bien plus grave, il ne fera pas partie de l’équipe olympique qui partira à Munich à la fin de cette tournée aussi festive que folklorique. Laissé sur le carreau de la sélection finale aussi bien à cause de son petit niveau qu’un processus de sélection des plus aléatoires et (pour le coup) amateur, Popovich ne s’en relèvera jamais vraiment, en tant que joueur…

« Ce fut un coup de poing dans le ventre », raconte R.C. Buford, qui connaît très bien Popovich. « Il n’a jamais oublié. »

« Dévasté » par ce refus, qui lui évitera tout de même l’humiliation d’être de la première équipe américaine battue aux JO, Popovich passera du terrain au banc de touche l’année suivante dans son « alma mater » de l’Air Force, en 1973. Pour le succès qu’on lui connaît maintenant.

Et, clin d’oeil du destin, c’est ce même succès qui l’a de nouveau ramené à Bahia Blanca, patrie de Manu Ginobili, après leur titre NBA glané ensemble en 2005.

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