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Prolongation de contrat : ça coince entre Deandre Ayton et les Suns

NBA – Phoenix ne veut pas offrir de contrat au salaire maximum à son intérieur bahaméen.

Comme Luka Doncic, Michael Porter Jr, Trae Young et Shai Gilgeous-Alexander, Deandre Ayton fait partie de la très forte cuvée de la Draft 2018 et, comme eux, il entend bien parapher une prolongation de contrat au salaire maximum.

C’est-à-dire un contrat de 172,5 millions de dollars sur cinq ans, avec la possibilité de toucher 207 millions de dollars en fonction des récompenses individuelles de la saison à venir. Pour son équipe, le prolonger serait l’assurance qu’il ne testera pas le marché en 2022.

Après les playoffs 2021 et les performances du jeune intérieur, on pensait que ce serait une formalité, mais ESPN rapporte que les discussions sont au point mort. D’un côté, Phoenix ne veut pas lui proposer le salaire maximum. De l’autre, Deandre Ayton estime qu’il mérite le même contrat que Doncic, Ayton, Gilgeous-Alexander et Porter Jr.

Les deux camps ont jusqu’au 18 octobre pour trouver un accord, sinon le pivot sera free agent protégé dans un an. Rien d’alarmant puisque Phoenix aura toujours la main sur le dossier, en s’alignant sur n’importe quelle offre extérieure, mais c’est évidemment mauvais signe, alors que la franchise veut faire mieux que la saison passée.

À Phoenix, on est près de ses sous

ESPN rappelle également que Robert Sarver n’est pas du genre à flamber et qu’il n’a pas payé de « luxury tax » depuis 2010 ! À l’époque, il avait préféré transférer Joe Johnson, plutôt que de le prolonger au prix fort, aux côtés de Steve Nash et Amar’e Stoudemire.

Une situation qui n’est pas sans rappeler le contexte actuel, puisque Chris Paul et Devin Booker sont au salaire maximum, mais la direction ne veut pas d’un troisième joueur avec ce type de contrat.

Une stratégie inverse à celle des Nuggets qui ont leurs trois joueurs au salaire maximum, avec Nikola Jokic, Jamal Murray et désormais Michael Porter Jr. En offrant le maximum à son ailier, alors qu’il n’a véritablement qu’une seule saison dans les jambes, Denver a mis la pression sur de nombreuses franchises.

LEXIQUE

– Luxury tax : en NBA, le salary cap n’est pas strict, et la NBA autorise les franchises les plus riches à dépasser le seuil fixé avec une marge de tolérance d’environ 20%. En l’occurrence, l’an prochain, les franchises auraient normalement pu dépenser jusqu’à 139 millions de dollars. Ensuite, pour chaque dollar dépensé au-dessus de ce plafond, les franchises doivent verser la « luxury tax » à la NBA. Une sorte d’impôt qui peut coûter très cher, et les candidats au titre paient généralement chaque année plusieurs dizaines de millions de dollars. Une somme reversée ensuite aux franchises, bonnes élèves, qui n’ont pas payé la « luxury tax ».

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