Malgré Dwight Howard, Orlando s’effondre à domicile

Deux records individuels mais une défaite pour le Magic. Malgré les performances de choix de Nelson (20 points dans le 3e quart – 27 en tout) et d’Howard (31 points en 1ère mi-temps – 46 au total, meilleur total égalé), Orlando se fait surprendre à domicile par les Hawks (103-93).

Atlanta compte sur une ribambelle de scoreurs pour contrer le duo magique d’Orlando. L’attaque équilibrée des Hawks déstabilise complètement la défense du Magic qui encaisse le premier choc des playoffs session 2011.

Dwight Howard, dominateur mais trop esseulé

On dit souvent que les playoffs sont le moment idéal pour montrer à toute la ligue que l’on fait partie de l’élite de la ligue. Dwight Howard a bien compris la leçon. Il inscrit les 12 premiers points de son équipe. Il aura fallu attendre 10 minutes pour qu’un autre joueur du Magic inscrive un panier.

Les Hawks prennent pourtant le meilleur départ et tiennent l’attaque d’Orlando à un pas terrible 2/12 pour commencer. Atlanta se fait certes manger à l’intérieur (Collins à 2 fautes, Pachulia à 2 fautes en moins de deux minutes, Thomas à 1 faute, Powell à 4 fautes) mais tient bon la barre.

4 joueurs pointent déjà au-dessus des 10 points marqués à la mi-temps. Joe Johnson (13 points) et Al Horford (12 points) commencent le travail. Hinrich, particulièrement saignant (11 points à la mi-temps, 7 dans le second quart), et Crawford (11 points) contribuent également à creuser l’écart de 7 points dont bénéficie Atlanta à la pause (55-48).

Mais l’homme de cette première mi-temps, c’est incontestablement Dwight Howard. Avec 31 points, il efface des tablettes le record de T-Mac dans la série contre Detroit en 2004 pour le meilleur total en une mi-temps.

L’hydre d’Atlanta face au capitaine Nelson

Au retour des vestiaires, Atlanta ne relâche pas la pression. Joe Johnson (25 points, 5 rebonds et 5 passes) insuffle le mouvement. Il s’est dit « très remonté » avant le match. Et c’est bien le cas. Mieux encore, son attitude est contagieuse.

Crawford (23 points), Josh Smith (15 points et 8 rebonds), Horford (16 points et 6 rebonds) ou encore Hinrich (13 points) sont de trop nombreuses options pour la défense aux abois du Magic. Van Gundy fait aveu de faiblesse à la fin du 3ème quart temps : « Si on ne fait pas de stops, n’importe quelle performance individuelle ne changera pas le résultat. »

Jameer Nelson ne pourra qu’acquiescer. Lui qui veut sonner la révolte. Lui qui vient d’inscrire 20 des 23 points de son équipe dans la période. Mais l’écart est toujours de 14 longueurs (71-85).

Le Magic déjà dos au mur

Orlando tente bien un ultime comeback encore et toujours impulsé par Nelson (27 points et 6 rebonds) et Howard (46 points, 19 rebonds mais 8 turnovers). Le reste du Magic termine avec un affreux 8/34 aux tirs, soit 23%. Et avec un Superman perclus de faute (5 à dix minutes du terme), Atlanta maintient son contrôle.

Jamal Crawford rentre le trois points qui fait mal (101-90) alors qu’Orlando avait fait un rapproché à -8 (98-90). Les hommes de Larry Drew offrent donc sa première victoire en playoffs à leur coach.

Et sans faire trop de bruit, ils viennent de donner d’entrée de jeu une nouvelle dimension à cette série. La balance des pouvoirs a basculé, Orlando devra à tout prix s’imposer dès mardi pour ne pas déjà se trouver au plus mal.

Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.