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John Collins, l’irrésistible envol du faucon

NBA – L’ailier-fort des Hawks a réussi un énorme double-double à 23 points et 15 rebonds mercredi soir, une performance essentielle pour la victoire des siens.

Gamin rondouillard qui avait du mal à ramener des notes suffisamment correctes pour jouer au basket au lycée, ou jeune joueur NBA réputé pour sa propension à ruer dans les brancards sans avoir forcément prouvé sa valeur, John Collins n’a pas vraiment connu une trajectoire directe et rectiligne. Bien au contraire…

Mais quand Trae Young a envoyé hier soir une passe bien raide, bien forte et bien haute contre la planche en fin de 3e quart-temps du Game 1 de la finale de la conférence Est, sur le terrain des Bucks, il a bien compris le message. L’explosif Hawks a déployé ses ailes et il a tout écrasé dans le cercle pour un alley-oop habituellement plutôt réservé au All-Star Game qu’aux playoffs. Mais c’est ça les Hawks de Trae Young et de John Collins.

« Il savait que ça arrivait »

Les deux hommes sont à la base du renouveau d’Atlanta et la meilleure preuve en était leurs performances respectives hier soir, pour la première finale de conférence des Hawks depuis 2015 (la deuxième apparition seulement de leur histoire), avec 48 points et 11 passes de Trae Young, et un gros double-double de John Collins à 23 points et 15 rebonds.

« Il savait que ça arrivait », sourit Trae Young. « Il sait la différence entre un de mes floaters et une de mes passes contre la planche. C’est la connexion qu’on a tous les deux. C’est plaisant de jouer avec lui. »

Devenus des habitués des Top 10 avec la vision du jeu de l’un et les qualités athlétiques de l’autre, Young et Collins se côtoient maintenant depuis trois saisons. À l’instar de Gary Payton et Shawn Kemp avant eux, ou Jason Kidd et Kenyon Martin un peu plus tard, ces deux-là savent se trouver les yeux fermés. Du spectacle à l’état pur !

« On a une très bonne entente. Je comprends quand il aime lancer certaines passes. On a bâtit cette entente sur et en dehors du terrain pour en arriver là », ajoute John Collins dans l’Atlanta Journal Constitution. « On a évidemment encore de la marge de progression et on peut progresser dans certains domaines mais on en est au stade où on se comprend sans avoir à se parler. Je lis ses pensées et lui sait ce que j’aime faire. Il n’y a pas besoin de parlementer, on a simplement besoin de trouver un rythme et c’est ce qu’on a fait ce soir. »

« Pour moi, c’est le rebond offensif »

Comme le T-Shirt de son gros dunk sur la truffe de Joel Embiid, qu’il arborait fièrement après la victoire face à Philadelphie, John Collins aime faire le show. Mais, durant ces playoffs, il démontre également, match après match, qu’il peut être un intérieur dur au mal, qui se bat comme un beau diable et s’arrache au rebond offensif. Mercredi soir encore, il en a captés cinq, dont deux dans des moments très chauds de la fin de match.

« Pour moi, c’est le rebond offensif. Ce sont des possessions supplémentaires. Ça lance l’équipe, ça amène beaucoup d’énergie. Ce sont ces actions à l’arraché qui font gagner des matchs. Essayer de trouver des moyens de gagner me rend heureux. »

Pour avoir refusé une prolongation de contrat à 90 millions de dollars en début de saison, John Collins a essuyé des critiques, mais aujourd’hui ils sont de plus en plus nombreux à reconnaître qu’il avait raison, et que ses récentes performances pourraient lui permettre de négocier une bien plus grosse prolongation de contrat cet été.

Pas seulement un athlète exceptionnel qui peut grimper au plafond, John Collins devient de plus en plus solide sur son tir à mi-distance, et même à 3-points. Mercredi soir, il n’a terminé qu’à 1/5 derrière l’arc mais sa seule et unique réussite a tout de même pesé lourd dans le dénouement du match, inscrite à point nommé, à 1min30 de la fin du match (avec un petit message au banc des Bucks au passage)…

« Il a eu à défendre sur trois postes. Il a été sur Middleton, sur Lopez et sur Giannis »

« Je suis passé du jeu d’un ailier-fort qui s’ouvre vers le cercle, qui attrape le ballon dans la peinture et marque les paniers près du cercle – tout ça est très bien et ça ajoute de la valeur à l’équipe – à la prise de conscience que je peux tirer, et avoir la confiance en moi suffisante pour voir comment mes adversaires me jouent », confiait-il ainsi sur Sports Illustrated en avril dernier. « J’ai commencé à me concentrer sur l’aspect tactique car je sais maintenant que j’ai les qualités techniques pour le faire. Oui, je peux tirer. Oui, je peux rentrer des tirs difficiles. Mais c’est une question de trouver les moments pour les prendre. »

Face aux Bucks hier soir, John Collins n’a pas tremblé et il a été le parfait pendant à Trae Young pour aller chiper, pour une troisième série de suite, le premier match en terrain hostile. Pour ce faire, il est également allé prêter main forte à Clint Capela pour tenir Giannis Antetokounmpo, mais pas que…

« J’ai trouvé qu’il avait été super [hier] soir », ajoute Nate McMillan. « On devait faire du bon boulot pour trouver les duels avantageux car ils changent beaucoup en défense. On a été patient et on a trouvé les duels. John a eu de bons duels et il en a bien profité pour s’imposer dans la peinture. Et puis, il a encore été très bon en défense. Il a eu à défendre sur trois postes. Il a été sur Middleton, sur Lopez et sur Giannis. Il a fait du très bon boulot. »

Utilisé un peu à toutes les sauces défensivement, du fait des limitations évidentes de Danilo Gallinari mais aussi de Trae Young, voire de Bogdan Bogdanovic (considérablement limité par son genou), John Collins a assumé ses responsabilités en se démultipliant et en démontrant une autre palette de son talent, sa polyvalence.

« C’est probablement plus intelligent pour moi de jouer en 4, mais je sais que je peux défendre sur les 5 »

« Sur le long terme, je sais que c’est probablement bénéfique pour moi de jouer moins au poste 5 à cause de ma taille », expliquait-il en fin de saison régulière. « Mais une fois que je suis sur le terrain, je pense avoir prouvé que ça m’importait peu. Je vais accepter mon sort et je vais me jeter au combat pour mes gars. Je sais simplement que si je veux durer dans la Ligue, c’est probablement plus intelligent pour moi de jouer en 4, mais je sais que je peux défendre sur les 5. »

Capable de se relever les manches et d’adopter l’attitude exemplaire du col bleu prêt à mettre les mains dans le cambouis, John Collins réalise pour le moment des playoffs de haute voltige. Pour ses tout premiers… Parti à 12 points et 6 rebonds sur le premier tour face à New York, il a depuis haussé le ton avec 15 points et 10 rebonds face à Philly. Et il ne serait pas étonnant de le voir faire encore mieux face aux Bucks.

« J’ai le sentiment que les gens ne nous ont pas beaucoup suivis jusqu’à présent. C’est une des raisons pour lesquelles [tout le monde est surpris par leurs performances] pour être franc. »

Mais ça ne va pas durer… Cette période est désormais révolue !

https://www.youtube.com/watch?v=WgQvSOYn6GU

John Collins Pourcentage Rebonds
Saison Equipe MJ Min Tirs 3pts LF Off Def Tot Pd Fte Int Bp Ct Pts
2017-18 ATL 74 24 57.6 34.0 71.5 2.4 4.9 7.3 1.3 2.9 0.6 1.4 1.1 10.5
2018-19 ATL 61 30 56.0 34.8 76.3 3.6 6.2 9.8 2.0 3.3 0.4 2.0 0.6 19.5
2019-20 ATL 41 33 58.3 40.1 80.0 2.8 7.3 10.1 1.5 3.4 0.8 1.8 1.6 21.6
2020-21 ATL 63 29 55.6 39.9 83.3 1.9 5.5 7.4 1.2 3.1 0.5 1.3 1.0 17.6
2021-22 ATL 54 31 52.6 36.4 79.3 1.7 6.1 7.8 1.8 3.0 0.6 1.1 1.0 16.2
2022-23 ATL 71 30 50.8 29.2 80.3 1.1 5.4 6.5 1.2 3.1 0.6 1.1 1.0 13.1
2023-24 UTH 68 28 53.2 37.1 79.5 2.3 6.1 8.5 1.1 2.8 0.6 1.4 0.9 15.1
2024-25 UTH 40 31 52.7 39.9 84.8 2.2 6.0 8.2 2.0 2.9 1.0 2.6 1.0 18.9

Comment lire les stats ? MJ = matches joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; Off = rebond offensif ; Def= rebond défensif ; Tot = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; Pts = Points.

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