« J’ai dit aux gars à la mi-temps que le match était long et qu’on avait une chance. » Malgré un écart qui est monté jusqu’à 26 points, Chris Paul n’a jamais baissé les bras face à Chicago. Il y avait pourtant de quoi, mais il a continué à motiver ses troupes sur chaque panier, alors que les Bulls maintenaient leur vingtaine de points d’avance.
À croire qu’on l’a mis au courant du comeback de Houston, son ancienne équipe, le plus gros de son histoire : le meneur de jeu a pris feu dans le quatrième quart-temps pour enchaîner cinq 3-points. Ces fameux 3-points à la Chris Paul, déclenchés lentement face à un intérieur après un switch. Et dans les ultimes secondes, même quand il s’est fait contrer à 106-106 alors qu’il avait la balle de match dans les mains, il a réussi à la récupérer et à appeler un temps-mort, qui a débouché sur un lancer décisif de Steven Adams.
« Je pense que les gars comme lui ont un ordinateur dans la tête »
Au final, il termine avec 19 de ses 30 points dans le dernier quart (9/12 aux tirs dont 6/8 de loin et 6/6 aux lancers) ainsi que 10 rebonds et 8 passes. « Il a fait un boulot monstre, pas seulement pour trouver ses spots et marquer, mais aussi en facilitant le jeu pour tout le monde » souligne son entraîneur, Billy Donovan.
« Je suis vraiment content qu’il ait des jeunes joueurs autour de lui. Il a conscience à quel point un match est long et le nombre de possessions qu’il comporte. Je pense que les gars comme lui ont un ordinateur dans la tête qui les aide à faire les bons choix. »
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