Drôle d’été pour Mike D’Antoni. S’il n’a pas été viré par les Rockets, la majorité de son staff a été poussé dehors et les négociations entre le coach et le franchise ont été très compliquées.
Du coup, il entame cette saison charnière alors qu’il est en fin de contrat, une situation qu’il reconnait étrange.
Est-ce le titre ou la porte pour l’ancien technicien des Suns ou des Knicks ? Peut-être. Même si le propriétaire du club, Tilman Fertitta, assure que son entraîneur de 68 ans n’est pas en sursis.
« Je ne vois vraiment pas Mike partir ailleurs et vous savez tous que je vise plutôt juste en général », assure l’homme d’affaires. « C’est peut-être juste la façon dont je gère mes affaires et j’ai peut-être besoin d’aborder les choses différemment. Mais Mike n’est pas un coach provisoire. Mike a un contrat et on parle à quelqu’un quand son contrat est terminé ».
La réalité est plus complexe, et Mike D’Antoni en est bien conscient. S’il se dit « enthousiaste » pour la saison à venir, expliquant « avoir mal dormi ces derniers jours » parce qu’il était impatient de voir James Harden et Russell Westbrook évoluer ensemble, il sait très bien qu’il sera la premier fusible si l’association ne fonctionne pas.
« Ça peut se terminer. Mal tourner. Je peux être chez quelqu’un pour fêter Noël. La merde, ça arrive, ça arrive. J’ai déjà eu tellement de chance avec ce boulot, cette carrière et ces joueurs. Je peux affronter l’adversité, ça ne va pas me faire reculer » conclut ainsi le coach de l’année 2005 et 2017.