À peine à la retraite, Tony Parker ne manque déjà pas de projets. Alors qu’il doit déjà s’occuper de l’Asvel, le meilleur joueur de l’histoire du basket français vient également d’être nommé à la tête d’un département dédié aux sportifs et aux artistes de la firme NorthRock Partners LLC, un cabinet de conseillers financiers.
« Au bout d’un certain temps, en voyant les gens profiter des athlètes, j’ai pensé que je pourrais utiliser mon expérience et ma crédibilité », assure ainsi Tony Parker, qui a gagné plus de 168 millions de dollars dans sa carrière. « Je n’ai pas besoin de leur argent, j’ai le mien. Je veux juste essayer d’apporter une solution aux athlètes. »
Tony Parker a commencé à travailler avec NorthRock Partners LLC il y a un an, pour des projets immobiliers. Sans doute que c’est avec cette compagnie qu’il a décidé d’investir dans les stations de ski dans le Vercors.
Pour la compagnie, qui gère déjà plus de 1.5 milliard de dollars d’actifs, et qui compte quelques propriétaires mais également 45 sportifs professionnels parmi ses clients, soit 20% de son portefeuille, la nomination de Tony Parker à la tête de son département dédié aux sportifs et artistes est avant tout un gage de fiabilité.
« C’est facile de se faire avoir »
« Si je suis assis avec un joueur de troisième année en NBA et que Tony est à côté de moi pendant la réunion pour vérifier les choses », explique Rob Nelson, le directeur de la compagnie. « Cela apporte de la crédibilité. »
Pour Tony Parker, en plus d’être une bonne opportunité sur le plan des affaires, c’est aussi un moyen d’aider d’autres athlètes à éviter les pièges et les conseillers financiers douteux.
Comme son ancien coéquipier Tim Duncan, qui s’était fait voler des millions de dollars.
« C’est facile de se faire avoir », explique Tony Parker. « Timmy est l’un des gars les plus intelligents que je connaisse, mais ça peut arriver à n’importe qui. J’ai eu la chance de rencontrer les bonnes personnes et j’ai grandi avec elles. C’était une expérience incroyable pour moi, mais ça ne se passe pas comme ça pour tout le monde. »