Kyle Lowry avait le tir du titre dans les mains…

Kawhi Leonard en « rigole » en conférence de presse, et pas en « mode robot », lorsqu’on lui a posé la question. Pourquoi ne pas avoir pris le dernier tir alors que son équipe était menée d’un point sur l’ultime possession ? « Deux gars sont venus sur moi, je ne vois pas comment j’aurais pu tirer… », rétorque le Raptor avec le sourire. 

Cette dernière action, avec un peu moins de 16 secondes à jouer après un écran mobile sifflé à l’encontre de DeMarcus Cousins, a été d’abord le choix de Nick Nurse. Celui de ne pas avoir réclamé son dernier temps-mort pour dessiner une attaque. On se doutait bien que la stratégie du « ballon à Kawhi ! » allait s’imposer. Mais dans quelle position lui donner le cuir ?

« Draymond Green l’a touché, c’est le propre des grands défenseurs »

En l’occurrence, l’ailier, bien contesté dans ses déplacements par Klay Thompson, l’a reçu en tête de raquette. Mais une prise à deux d’Andre Iguodala est arrivée dès qu’il a passé la ligne à 3-points, l’obligeant à transmettre à Fred VanVleet. Et c’est finalement Kyle Lowry qui a hérité d’une bonne position dans le corner.

« Ça avait l’air d’être un très bon tir, un tir à 3-points ouvert dans le corner », décrit Nick Nurse, qui assume le choix d’avoir laissé le champ libre à ses joueurs.

« J’étais confiant à l’idée qu’on fasse les bons choix et qu’on obtienne un bon tir », poursuit le coach. « Je fais énormément confiance à ces gars. » Malheureusement pour sa troupe et lui, ce dernier tir de la gagne, et donc du titre, a terminé très loin du cercle. « Ça n’a pas été assez vite », regrette Kawhi Leonard, qui s’est retrouvé trappé avec seulement 4 secondes à jouer. Pas suffisamment vite pour éviter le retour de Draymond Green sur l’action.

Occupé à gérer Marc Gasol sous le cercle, c’est lui qui est venu contester ce dernier shoot. « Draymond l’a touché », confirme le meneur. « Il l’a contré. Je n’allais pas le rater, il l’a légèrement touché. Le ballon partait bien de ma main. Il l’a touché, c’est le propre des grands défenseurs. » De maintenir son équipe en vie du bout des doigts.