Quand on pense au tir à 3-points, on pense naturellement aux Rockets ou aux Warriors. Pourtant, la saison passée, derrière les fous furieux texans de la gâchette, les Nets étaient l’équipe qui shootait la plus derrière l’arc, loin devant les Warriors (toutefois n°1 en adresse lointaine), avec près de 36 tentatives par match.
Pour leur premier match de présaison face à leurs voisins des Knicks, les joueurs de Brooklyn n’ont d’ailleurs pas failli à cette réputation en envoyant 41 missiles extérieurs. Mais pour seulement 8 réussites…
« On a raté beaucoup de tirs ouverts », veut relativiser le coach de l’équipe, Kenny Atkinson, « mais je pense qu’on a pris certains tirs qui étaient contestés, en particulier certains en sortie de dribbles. Ce sont des tirs difficiles, et on a en trop pris. On a peiné dans l’exécution de notre attaque. Ils (les Knicks) ont fait un bon travail pour presser nos arrières. »
De quoi ravir le coach new-yorkais David Fizdale, on imagine. Mais si les tirs des Nets sont contestés, c’est peut-être aussi que leur attaque manque de patience et que la balle ne circule pas assez pour se créer des tirs ouverts.
Ce raté d’un soir, comme les Nets en connaîtront d’autres, ne va pas faire changer la philosophie de l’équipe, qui ressemble fort à un « vivre ou mourir avec le tir à 3-points ». Même leur pivot Jarrett Allen doit en effet suivre le mouvement.
« On doit vraiment être meilleurs dans la sélection de nos tirs », reconnaît tout de même D’Angelo Russell, « les moments où nous les prenons et les moments où nous pouvons courir davantage. On va regarder la vidéo et se baser là-dessus. »