Malgré les prolongations de Chris Paul et Clint Capela, sans oublier l’arrivée de James Ennis ou encore Michael Carter-Williams, beaucoup d’observateurs sont dubitatifs au sujet de l’intersaison des Rockets et les fans ont du mal à digérer les départs de Trevor Ariza aux Suns et de Luc Richard Mbah a Moute aux Clippers.
« Le public ignore ce qui importe ou non »
Satisfait de son effectif, normalement renforcé prochainement par Carmelo Anthony, Mike D’Antoni est au contraire plutôt serein pour la saison prochaine : selon lui, Houston a l’habitude de se jouer des pronostics en leur défaveur.
« Je ne veux pas être condescendant. Mais les gens disaient la même chose quand nous avons obtenu Chris (Paul) et James (Harden), je peux comprendre pourquoi mais ils ne connaissent pas les rouages internes » rétorque le coach des Rockets au Houston Chronicle. « Ils ne savent pas toujours ce qui importe ou non, les secteurs où l’on ne peut pas se permettre de perdre quelqu’un et les autres où l’on peut compenser ça. Je comprends ça. C’est notre travail de prouver qu’ils ont tort. Nous l’avons fait pendant deux ans. Il y a eu ‘James Harden ne peut pas jouer meneur’ puis ‘Ils ne peuvent pas jouer ensemble’. »
Quant à l’amont de talents dans la conférence Ouest, notamment après l’arrivée de LeBron James aux Lakers ou une nouvelle grosse intersaison pour les Warriors avec DeMarcus Cousins comme recrue majeure, il laisse indifférent le stratège texan. Pour lui, c’est business as usual.
« La conférence Ouest est dure. Je crois que James (Harden) l’a déjà dit. Ça ne change rien. C’était déjà difficile avant. C’est difficile aujourd’hui. Je ne pense pas que qui que ce soit ait bouleversé la donne. Golden State semblait invincible il y a deux ans, même l’an passé. Ils ne sont pas invincibles. »
Toujours ambitieux, les Rockets devront très tôt retrouver leurs automatismes, notamment s’ils désirent l’avantage du terrain en vue des playoffs comme l’an passé, une priorité pour le general manager, Daryl Morey.