Cette fois-ci, il n’a pas râlé, ni critiqué son coach… Hassan Whiteside n’a joué que 12 minutes face aux Sixers dans le premier match, terminant avec 2 points à 1/4 aux tirs pour six rebonds. Comme ce fut parfois cette saison, il n’a eu aucun impact sur le jeu et Erik Spoelstra a préféré utiliser Kelly Olynyk pour perturber la défense de Philadelphie.
« Je pense que le coach voulait des changements, et Kelly a bien joué » a reconnu le pivot du Heat dans le Sun Sentinel. « Bien sûr, j’aurais aimé être sur le terrain à prendre des rebonds et contrer aux côtés de mes coéquipiers. Mais je pense que K.O. jouait bien et le coach a voulu le laisser sur le terrain. J’ai confiance en lui et ses choix. »
« Qu’il revienne au Game 2 et se comporte comme un joueur différent »
Joel Embiid absent, les Sixers ont profité de la polyvalence de Dario Saric et Ersan Ilyasova pour perturber la défense du Heat. L’adresse extérieure a fait le reste, et Hassan Whiteside n’était pas franchement utile…
« Ce n’est pas lié à lui » assure Erik Spoelstra. « Cette seconde mi-temps, cette série dans son ensemble et ce match se déroulent très vite. Il y a beaucoup de remplaçants, et il n’y a pas beaucoup de temps lié au rythme du match ou aux duels. Ce n’est pas forcément lié aux quatre premières minutes de la deuxième mi-temps, mais on doit mieux jouer collectivement. »
Pour lui éviter de péter un câble et de ruminer sa frustration, Dwyane Wade s’est approché de Hassan Whiteside sur le banc. « J’ai discuté avec lui sur le côté, et la chose la plus importante était de lui dire : « Ecoute, contrôle ce que tu peux contrôler. Quand tu es sur le terrain, c’est ce que tu peux contrôler. Tes minutes ». Vous savez, ce n’est facile pour personne de ne pas avoir le temps de jeu qu’on souhaite. C’est dur, mais le Game 1 est terminé. Qu’il revienne au Game 2 et se comporte comme un joueur différent. Qu’il domine autrement et il ne sortira pas. »
Hassan Whiteside a promis de revoir sa prestation en vidéo, et il sait déjà qu’il devra faire mieux au rebond puisque les Sixers, sans Joel Embiid, ont gagné cette bataille avec 50 prises contre 42.