D’Angelo Russell, bourreau du Magic

Dans un duel entre mal classés, et après trois revers de suite, les Nets sont venus arracher la victoire chez une équipe du Magic déjà en vacances (111-104). Très sobre, D’Angelo Russell (16 pts, 12 pds) est épaulé de Caris LeVert (16 pts) et DeMarre Carroll (14 pts, 12 rbds).

Le Magic en dents de scie

Les Nets démarrent pied au plancher sur le parquet de l’Amway Center, et scotchent le Magic dans les startings blocks lors des premières minutes de la rencontre. Après un 0/6 aux tirs, Frank Vogel demande un premier arrêt de jeu, pour regrouper les siens (8-0). Les locaux sont à la traine, malgré le duo venu de l’Est Vucevic-Hezonja, qui tient la route et montre une belle entente. Le pivot monténégrin marque 12 points lors du premier quart, mais la défense locale laisse beaucoup trop de largesses (22-16). Les Nets n’en profitent pas vraiment pour enfoncer les locaux dans le doute, et les hommes de la franchise floridienne restent au contact malgré un niveau de jeu plus que douteux. Après un tir longue distance de Gordon et une claquette de Biyombo, Orlando ne termine ce quart qu’avec une possession de retard (36-33).

Joe Harris entre en jeu dès l’entame du second quart, et il confirme sa bonne forme actuelle. En sortie d’écran, le shooteur plante deux banderilles de suite, puis donne une superbe passe à LeVert, pour aider les siens à creuser un petit écart (42-35). Coach Vogel tente des choses, mais les siens n’arrivent pas à hausser leur niveau de jeu, et se laissent aller. Les Nets mettent la main sur le match progressivement, et les voici avec quatre possessions d’avance (52-40). Les joueurs du fond du banc du Magic réveillent un peu les leurs et défendent un peu mieux que les titulaires, ce qui redonne de l’énergie aux Floridiens qui terminent les 24 premières minutes avec un retard de 7 unités (58-51).

Harris, Monsieur 100%

Les visiteurs ne veulent pas repartir de Floride sans le succès en poche, et montrent une grosse envie en défense et de l’efficacité en attaque. Carroll, de loin, et Allen, poste bas, sont en forme, et le Magic, même sans être trop distancé au tableau d’affichage, ne paraît pas vraiment en mesure de retourner la situation (65-58). Nouvel arrêt de jeu pour le technicien local, passablement énervé sur ses joueurs. Celui-ci n’aura absolument aucun effet (immédiat) sur ses joueurs, qui coulent doucement, sans vraiment se soucier de l’issue du match. Seul Vucevic montre de l’envie, mais le Magic se retrouve encore largué au score (81-67). Khem Birch entre en jeu et le duo avec Vucevic fonctionne à merveille pour redonner de l’espoir au Magic en 2 minutes, qui recolle à quatre points à la fin du quart (85-81) !

Le Magic tente le tout pour le tout à 12 minutes du terme, mais rate trop de tirs faciles ! Harris (aucun tir raté !) en profite pour les punir de loin, et redonner de l’air aux siens, essoufflés à la fin du quart temps précédent (95-82). Les locaux sont sonnés, et ne savent plus vraiment quoi faire pour casser la marche en avant de leurs adversaires du soir.

À l’entrée du money time, les Floridiens sont à -16, et semblent avoir lâché l’affaire (104-88). Vogel vide son banc pour donner du temps de jeu à ses joueurs les moins utilisés, et même si Mario Hezonja prend feu lors des deux dernières minutes, les Nets ne se laisseront pas surprendre. Dans un Amway Center bien vide, les Nets s’imposent (111-104).