Interview Jonathan Isaac : « À vrai dire, la transition a été plutôt facile »

Malheureusement sur le flanc à l’heure actuelle à cause d’une vilaine entorse à la cheville droite, Jonathan Isaac continue son apprentissage de la Grande Ligue, lui qui a oublié d’enfiler son maillot pour l’opening night ! Sans même un sac à dos dans les vestiaires visiteurs du Moda Center, le rookie du Magic n’a qu’un livre pour bagage.

Le rookie voyage léger et Basket USA a aussi constaté qu’il était plutôt concis dans ses réponses.

Jonathan, vous êtes en pleine récupération après une blessure à la cheville, comment allez-vous ?

« Je me sens très bien. Je le disais au training staff : je suis le mec qui guérit le plus vite au monde. Pour bouger latéralement et couper, j’ai encore un peu de mal mais pour courir droit, tout va bien. »

Avez-vous retouché le ballon ?

« Je n’ai pas encore repris les activités basket. Mais je crois qu'[aujourd’hui], on va reprendre sur le terrain, doucement. »

Avez-vous revu les images de votre blessure ? Est-ce même quelque chose qu’on a envie de voir ? 

« J’ai cherché mais je ne l’ai pas trouvé, donc j’ai abandonné. En fait, une partie de moi veut voir mais l’autre pas du tout. C’était assez effrayant, j’ai eu peur que ce soit bien pire, mais heureusement, non. Je devrais pouvoir revenir rapidement. »

Comment se passe votre transition en NBA ?

« Ça se passe très bien. Je prends beaucoup de plaisir chaque jour à apprendre énormément. Pour le moment, tout se passe bien. »

Avez-vous un mentor ? 

« Non, pas vraiment. Tout le monde m’a aidé dès mon arrivée. Je reçois des petits conseils un peu partout. »

Quel est le rôle qu’on vous a assigné pour votre saison rookie ?

« Pour le moment, je dois simplement faire du mieux possible. Essayer de rentrer mes tirs ouverts, me battre aux rebonds, et être un bon coéquipier. »

Comment décririez-vous votre rapidité d’adaptation ? 

« À vrai dire, ça a été plutôt facile. Je ne ressens pas vraiment de pression ou de stress, je joue mon jeu, je joue dur. Et tout se passe bien. »

Avez-vous toujours le temps de suivre les résultats de votre alma mater de Florida State ?

« Oui, je suis toujours mes gars. J’ai vu qu’ils avaient battu George Washington. Ils ont une belle équipe, je crois en eux. Leur avenir est brillant. »

Propos recueillis à Portland