Chris Paul face à l’inconnu et le connu

« Je pense que ce qui m’excite le plus dans cette saison, c’est l’inconnu. Je ne sais pas à quoi m’attendre. Celui qui est capable de prédire notre saison est un menteur. C’est un menteur car il y a eu trop de changements pour pouvoir prédire quoi que ce soit. »

C’est ainsi que Chris Paul envisage cette nouvelle saison avec les Hornets. On ne parle pas de titre ou de playoffs, mais donc d’inconnu.

Un nouveau coach, de nombreux échanges, un back-up parti… Chris Paul a raison de parler d’inconnu même si le noyau de l’équipe est resté intact avec lui-même, Peja Stojakovic, Emeka Okafor et David West.

Et de toutes les arrivées (Ariza, Belinelli, Green, Pargo…), celle qui l’a marqué, c’est le retour de Jannero Pargo, peu en vue aux Bulls depuis deux saisons.

Les deux hommes sont très proches dans la vie et l’année où Pargo était back-up de Paul a coïncidé avec la meilleure saison des Hornets. C’était en 2008.

« C’est génial qu’il soit de retour, confirme Paul. C’est évident que je serai plus à l’aise, en le sachant derrière moi. Je me souviens de ce qu’il apportait à l’équipe, et son énergie est vraiment précieuse. »

Pas un mot en revanche sur un possible départ. Chris Paul a affirmé il y a peu qu’il était bien aux Hornets et qu’il voulait y rester.
C’est son coach, Monty Williams, qui coupe court aux questions sur les rumeurs de départ.

« C’est la dernière fois qu’on en parle, prévient le nouvel entraîneur des Hornets. Franchement, ça me fatigue. Ce qui m’intéresse, c’est de parler de l’équipe et de savoir comment Chris va profiter de nos systèmes. Je préfère ça à savoir s’il est heureux ou pas. Evidemment, je préfère qu’il soit heureux avec nous. Et je pense que c’est le cas. »