Au moment de tirer le bilan de la saison de Boston, les points positifs sont très nombreux puisque la franchise continue de grandir et la greffe Al Horford a donné les fruits attendus : franchir un palier.
La première place à l’Est et une finale de conférence traduisent effectivement une belle saison mais également des espoirs. Néanmoins, Danny Ainge relativise et ne saute pas au plafond.
« Je ne sais pas ce que ça veut dire ces histoires de niveau », explique-t-il au Boston Herald. « Parfois, j’estime que certaines victoires sont trompeuses. On peut être fier d’être dans les dernières équipes de la ligue à jouer, mais cela ne montre pas forcément où on en est. »
Pourquoi ?
« Notre équipe n’est pas totalement différente des autres à l’Est. Si on avait perdu le Game 7 contre les Wizards, je n’aurais pas pour autant changé mon analyse de la saison. Je sais qu’on est bon, mais pas grand. On a encore du boulot et la prochaine étape sera la plus dure. »
Les Celtics ont déjà annoncé qu’ils espéraient récupérer un nouveau All-Star. Sera-ce suffisant pour barrer la route aux Cavaliers ? Pas pour Danny Ainge…
« Ce n’est pas parce qu’on est à une pièce supplémentaire qu’on va réussir. Si on force un transfert, alors on ne sera pas forcément meilleur. On est proche, mais on a encore une distance à couvrir. Il nous manque des éléments. On a beaucoup de bons joueurs, mais on a besoin de grands joueurs. »
À Boston, l’été sera chaud.
« Clairement, des décisions compliquées s’imposent : durant la free agency, pour savoir à qui donner l’argent, mais aussi à la Draft. L’été sera chargé. Il y a le potentiel pour changer les choses. Il faut s’y préparer. Pour le moment, c’est le flou avec beaucoup d’inconnues, on ne fait que parler, rêver. C’est un moment excitant pour nous et très chargé. Le temps apportera des réponses. »
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