Avec l’arrivée de DeMarcus Cousins dans la foulée de leur All-Star Game, les Pelicans ont un temps cru aux playoffs. Ce ne sera pas pour cette saison mais le bilan depuis l’échange avec les Kings n’est pas négatif : les Pelicans affichent ainsi un bilan de 10 victoires pour 9 défaites depuis le 23 février, dont 7 victoires et 8 défaites avec l’ex-joueur de Sacramento, absent à quatre reprises. Ce n’est pas brillant mais cela laisse place à davantage d’espoir qu’en début de saison. Cet espoir, Alvin Gentry le nourrit : d’après lui, si la franchise parvient à conserver ce noyau dur, et donc prolonger Jrue Holiday, l’ambition lui sera permise.
On peut espérer garder Jrue Holiday dans l’équipe
« Je pense que nous sommes à des années-lumières d’avance d’où nous étions (avant l’échange). » a t-il confié à Nola.com. « Nous avons sans doute deux des dix meilleurs joueurs de la NBA. Vous ajoutez Jrue (Holiday), et on espère le garder dans l’équipe, vous avez des joueurs qui auront un an d’expérience ensemble. »
Le tout articulé autour d’Anthony Davis dont le nom circulerait comme possible MVP si son équipe n’était pas aussi loin au classement.
« Vu comment il joue, je considère Anthony comme l’un des cinq meilleurs joueurs sur l’intégralité de la saison. Et il l’a fait pendant 70 matches, et c’est vraiment un élément positif en soi. »
De l’importance du prochain camp d’entraînement
Autre élément positif : la complicité naissante entre ce même Davis et DeMarcus Cousins.
« Comme vous pouvez le voir, lui et DeMarcus commencent à bien jouer ensemble » explique Gentry sur ESPN. « En les associant dès le training camp, on peut parfaire ce qu’on souhaite faire avec eux et leur manière de jouer ensemble. Ils peuvent être vraiment, mais vraiment très efficaces. Je pense qu’on a l’occasion d’aller de l’avant. »
Partant du principe que Jrue Holiday restera, Alvin Gentry espère donc pouvoir travailler plus en profondeur au cours de la pré-saison afin de donner enfin une couleur à cette équipe.
« Nous devons mettre en place un training camp avec six ou huit matchs de pré-saison où nous pourrons mettre au point et se donner une identité » réclame le coach. « Ensuite, nous pourrons rentrer dans la saison en jouant avec un groupe dont nous disposerons toute l’année. »
Le coach des Pelicans a des raisons de se montrer optimistes au sujet de cet effectif : après tout, il n’a pas du tout été épargné par les blessures ces deux dernières saisons et le potentiel est évidemment là sur le papier. Reste à savoir si ses dirigeants lui accorderont le temps qu’il demande puisque son propre avenir en Louisiane est loin d’être assuré…