Si D’Angelo Russell a bouclé la rencontre avec le plus gros total de points Lakers (21) et de passes décisives (5) des Lakers dans la défaite des siens face à Denver vendredi, le jeune garçon ne s’en satisfait pas, et son staff non plus.
D’Angelo trop appliqué
Luke Walton et sa bande le poussent à être toujours plus agressif, en dépit de sa tendance à vouloir jouer pour les autres. Le coach des Lakers aimerait ainsi le voir faire de meilleur choix dans sa lecture de jeu.
« Il veut trop bien faire ce qu’on lui demande. » explique l’entraîneur à ESPN. « Mais il doit aussi sentir les choses quand il faut. Il a un énorme sens du jeu mais parfois, en sortie d’écran, il préfère faire le jeu que de prendre un tir ouvert. Ce qu’on essaye de lui dire, c’est que dès qu’il est ouvert, il doit le prendre. C’est bien de vouloir faire le jeu, de vouloir impliquer ses coéquipiers mais le meilleur moyen de faire payer les défenses, c’est shooter. C’est l’un de nos meilleurs shooteurs. »
Face aux Nuggets, Luke Walton a eu besoin de ramener son poulain sur le banc pour le lui rappeler. Un moment important pour le meneur sophomore, davantage dans le coup par la suite.
« J’ai confiance envers mes coéquipiers » raconte Russell. « Si une technique marche tout le match, tes coéquipiers doivent comprendre qu’on doit continuer à insister. Dans cette ligue, c’est une question de simplicité. Hier (ndlr : vendredi), leur défense sur pick and roll n’était pas bien réglée. On l’a exploité et joué là-dessus. »
Encore en phase d’apprentissage
Ce week-end, D’Angelo Russell s’est montré beaucoup plus agressif à l’entrainement. Luke Walton veut maintenant le voir travailler sur son analyse des défenses adverses. Mais le coach des Lakers n’est pas trop dur avec lui, conscient du poids qu’il porte sur les épaules après le départ de Kobe Bryant l’an dernier.
« Ça va être difficile » avoue Walton. « Il a 20 ans. Il est le meneur titulaire des Los Angeles Lakers. C’est un scoreur naturel, je pense que c’est sa nature, mais il veut gagner. Il veut jouer de la bonne manière, écouter ce que son coach lui demande. Je pense que c’est dur, quand on est jeune, de trouver un juste milieu alors que l’on est encore en phase d’apprentissage. Mais on ne va pas le lâcher là-dessus. »
D’Angelo Russell peut donc compter sur le soutien sans faille de son coach, avec qui il a déjà une belle relation. La nouvelle vedette des Lakers doit se servir de cette confiance pour rapidement progresser et devenir le visage de cette franchise.