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Les 7 clés du Game 7 de ces Finals 2016

NBA: Finals-Golden State Warriors at Cleveland CavaliersPeu importe le nom du vainqueur, la saison 2015-2016 s’achève ce soir, avec un Game 7 très attendu. Même si ces Finals NBA sont étranges, avec des Cavaliers dépassés dans un premier temps à Golden State et au bord du gouffre après avoir été battus chez eux lors du quatrième match, cette dernière rencontre devrait entrer dans la légende de la ligue.

Car depuis le coup/suspension de Draymond Green, le momentum a changé de camp. Surmotivé, LeBron James reste sur deux performances hallucinantes pour permettre à Cleveland d’égaliser et d’avoir une vraie chance de remporter le titre.

L’histoire va s’écrire à partir de 2h (beIN Sports 1) et Basket USA vous propose les 7 clés de ce Game 7.

1. Les blessures de Kyrie Irving et Andre Iguodala

Blessé au pied lors d’un contact avec Festus Ezeli, Kyrie Irving a admis avoir été très gêné dans la fin de match du Game 6. Hier, il a néanmoins affirmé qu’il ne souffrait plus et qu’il ne devrait plus avoir mal pour le dernier match de la série. Même si les joueurs ont tendance à cacher leurs problèmes à ce stade de la compétition, la blessure du meneur ne devrait pas trop l’inquiéter. Bien qu’il soit très fragile physiquement, et souvent ralenti par son corps.

Le cas Andre Iguodala est par contre plus inquiétant. Ostensiblement gêné par son dos lors du dernier match, incapable de sauter, le MVP des Finals 2015 a serré les dents pour faire face à LeBron James. Hier, il était encore absent de l’entraînement de Golden State, les Warriors mettant tout en oeuvre pour qu’il puisse disputer le Game 7.

Steve Kerr a beau annoncer que son sixième homme de luxe ne sera soumis à aucune limite de temps de jeu, le dos bloqué d’Andre Iguodala peut être le facteur déterminant de cet ultime match. Car avec Draymond Green chargé de Tristan Thompson et des autres intérieurs et Harrison Barnes incapable de s’opposer au King en un-contre-un, Iggy est la meilleure option pour (au moins) ralentir le quadruple MVP. Et s’il n’est pas à son maximum, cela libère forcément LeBron James.

Sur le terrain et psychologiquement…

2. Harrison Barnes

Précieux en début de série, avec notamment 14 points à 4/5 de loin lors du Game 4, Harrison Barnes doit profiter des décalages et de l’attention créés par les « Splash Brothers ». Golden State aura besoin de lui pour remporter le titre.

Le problème, c’est que l’ailier reste sur un abominable 2/22 aux tirs sur les deux dernières rencontres et que, forcément, sa confiance en a pris un coup. Sur cette action, pendant le Game 6, on le voit ainsi rater un tir ouvert, LeBron James et Iman Shumpert se retrouvant piégés par le déplacement de Klay Thompson, avant d’en refuser un autre…

Stephen Curry et Klay Thompson ont une double fonction à Golden State : alimenter la marque mais aussi obliger la défense à faire des choix pour libérer leurs coéquipiers. Forcément, si ces derniers ratent tous leurs tirs, cela facilite la tâche de leurs adversaires, qui peuvent faire des impasses et augmenter encore la pression sur les « Splash Brothers ». De retour à l’Oracle Arena, Harrison Barnes peut ainsi être le facteur X de ce Game 7. À condition de résister à la pression.

3. Les problèmes de fautes de et sur Stephen Curry

Son pétage de plombs à la fin du Game 6, suivi par la conférence de presse virulente de Steve Kerr, avaient sans doute pour but d’attirer l’attention des arbitres et de la NBA sur le traitement infligé à Stephen Curry par Cleveland.

Si les playoffs sont un autre monde, sur le plan physique, par rapport à la saison régulière, le double MVP subit un traitement de choc sur la plupart de ses déplacements, les Cavaliers n’hésitant pas à souvent l’accrocher pour le ralentir. Sur cette séquence, LeBron James fait ainsi trois fautes successives sans être embêté par les officiels.

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De ce côté-là, la troupe de l’Ohio suit l’exemple d’Oklahoma City, qui n’avait pas hésité à se montrer très physique sur Stephen Curry, loin du ballon, pour le frustrer et le ralentir. La stratégie est payante pour Cleveland, LeBron James cherchant par ailleurs la moindre occasion pour sortir son adversaire du match. Le momentum de la série se joue également du côté des arbitres et pour ce match à la maison, Golden State a besoin que les officiels « nettoient » les déplacements.

C’est la raison de la gueulante de Steve Kerr.

« Je suis content que Steph ait jeté son protège-dents. Il avait le droit d’être énervé. Ce sont les Finals et tous les joueurs se battent sur le terrain. Il y a des fautes sur toutes les actions. Ça joue physique. Et je pense juste que la façon dont nous jouons en attaque, avec des courses et des coupes, nous avons besoin de rythme, Steph Curry et Klay Thompson ont besoin de ça. S’ils laissent les joueurs de Cleveland les attraper et les tenir constamment quand ils coupent mais en même temps siffler des fautes pourries sur le MVP de la ligue pour l’exclure du match, là je ne suis pas d’accord ».

Car l’autre problème, pour Stephen Curry, c’est qu’une stratégie de Cleveland est de l’attaquer rapidement pour lui faire prendre des fautes. Ainsi ralenti, le MVP manque de rythme car il a souvent dû s’asseoir trop vite. Ce soir, il doit éviter de prendre des fautes idiotes, en espérant que les arbitres aient entendu son appel… et celui de son coach.

4. L’impact de Kevin Love

Si Harrison Barnes est porté disparu côté Golden State depuis deux rencontres, Kevin Love est lui complètement dépassé depuis le début des Finals. Souvent en retard défensivement et mangé dans l’intensité, l’ailier fort a de plus été ralenti par une commotion cérébrale… qui a peut-être en fait donné la solution du problème aux Cavaliers.

Car en son absence, Tyronn Lue a donné toutes les clés du jeu à LeBron James et Kyrie Irving, et l’entraîneur continue depuis. Le « Big Three » est devenu un « Big Two » où les autres joueurs, selon les propres mots du King, « doivent défendre et suivre son exemple ». En sortant les barbelés en défense puis en faisant confiance aux exploits individuels de Kyrie Irving et au talent multi-tâches de LeBron James, les Cavaliers ont trouvé une formule qui leur permet de tenir le choc.

Mais l’équipe de l’Ohio peut-elle remporter ce Game 7 avec un Kevin Love de nouveau transparent ? Si les tirs extérieurs de LeBron James rentrent et que Kyrie Irving est de nouveau indéfendable, comme lors du Game 5, peut-être. Dans tous les autres cas, il devra néanmoins répondre présent pour Cleveland. Un bon moyen aussi de se faire pardonner ?

5. Couper Kyrie Irving du ballon

S’il était gêné par son pied en fin de match, Kyrie Irving a surtout souffert face à la défense de Golden State lors de la deuxième mi-temps du Game 6. Plutôt que de laisser défier ses adversaires directs en un-contre-un, ou les intérieurs après les écrans de Tristan Thompson, les Warriors ont essayé de lui faire lâcher le ballon le plus vite possible.

En trappant de façon plus agressive, les Californiens ont forcé le meneur de Cleveland à servir ses coéquipiers. Evidemment, la stratégie ouvre de nouvelles brèches chez les Warriors, dont J.R. Smith et Kevin Love pourraient profiter. Mais comme les Cavaliers ont basé leur système offensif sur la puissance de LeBron James et la vitesse de Kyrie Irving, empêcher ce dernier de se chauffer offensivement peut être une solution intéressante pour Golden State.

Attention toutefois, car Tyronn Lue et son staff ont évidemment vu ce qu’il s’était passé lors du match précédent et qu’ils doivent fourbir leurs armes. Et ces trappes agressives peuvent se révéler très dangereuses pour les Warriors…

NBA: Finals-Golden State Warriors at Cleveland Cavaliers

6. La fatigue de LeBron James

Comme lors des dernières Finales, Golden State a tenté de miser sur la fatigue de LeBron James pour faire la différence. Jouant le King en un-contre-un, lui laissant les tirs extérieurs, les hommes de Steve Kerr appliquent leur plan défensif, sauf que l’intéressé ne manque plus rien depuis deux matchs, et fait forcément déjouer leur stratégie.

Avec en plus un Andre Iguodala blessé, tous les ingrédients sont là pour que le quadruple MVP règne sur les rencontres. De plus, le nouveau format des Finales en 2-2-1-1-1 offre davantage de récupération entre les derniers matchs.

Pour le King, tous les voyants sont donc au vert, mais il reste quand même le joueur qui a le plus joué durant ces Finales (quasiment 41 minutes par rencontre). Essentiel sur le plan offensif comme défensif, il dirige son équipe et on l’a vu, à l’image de son groupe, sur les rotules lors du Game 4. Sa fatigue et sa fraîcheur peuvent ainsi décider de l’issue de ce Game 7, même s’il a semblé marcher sur la dernière rencontre sans réellement puiser dans ses réserves.

7. L’avantage du terrain

Le momentum semble désormais être pour les Cavaliers mais sur les trois balles de match de Golden State, ce Game 7 est sans doute leur meilleure. Obligés de jouer le Game 5 sans Draymond Green, dépassés lors du Game 6 dans l’Ohio, Stephen Curry et sa bande ont cette fois une belle opportunité de s’offrir le doublé, même sans Andrew Bogut.

À la maison, et avec leur public dans le dos, les Californiens peuvent profiter de l’enthousiasme pour gonfler les voiles d’Harrison Barnes et récupérer le surplus d’énergie qui leur permettrait de faire la différence.

Etonnamment calme et mesuré lors du dernier match, Draymond Green a visiblement joué avec ce Game 7 en tête, minimisant ses réactions pour ne pas risquer une nouvelle suspension. Dans cette ultime rencontre de la saison, l’ailier fort n’a plus rien à craindre et va pouvoir redevenir l’aboyeur si précieux à son équipe. Bien sûr, en face, LeBron James peut faire basculer n’importe quelle rencontre. Avec la confiance accumulée depuis deux matchs et un Andre Iguodala diminué, le King peut aller chercher ce Game 7 et réussir l’un des plus grands exploits de sa carrière.

Mais n’oublions tout de même pas qu’en face, il y a une montagne qu’Oklahoma City n’a pas réussi à gravir et qui n’a perdu que huit matchs sur son parquet depuis la prise de fonction de Steve Kerr, il y a deux ans… et qui n’a plus perdu trois matches de suite depuis 2013.

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