Relégué sur le banc dans un rôle de doublure de luxe, Evan Turner a commencé la saison tout doux. Avec un 17/42 aux tirs pour débuter sa deuxième année à Boston et seulement 6 lancers-francs tirés en cinq matches, l’ancienne pépite des Sixers s’est fait relativement discret.
Mais le garçon n’a pas perdu son sens de l’humour en perdant sa place de titulaire… Il a ainsi relaté à sa manière la discussion que son coach, Brad Stevens et lui, ont eu en début de saison pour lui indiquer qu’il commencerait les matchs sur le banc.
« Il est venu me parler. Et j’ai senti son haleine pour voir s’il avait bu. Puis, j’ai été fouillé son bureau pour voir s’il avait de la drogue. Je lui ai dit : « Tu es bourré ou quoi ». Non, je rigole… Je suis resté classe bien évidemment, je lui fais confiance. C’est comme ça… mais ce n’est pas croyable, non ? »
La confiance du coach pour avaler la pilule
Après sa fin de saison canon, on pouvait effectivement penser qu’Evan Turner avait gagné ses galons de titulaires à Bean Town. Mais coach Stevens préfère pour le moment faire confiance à Jae Crowder, moins créatif offensivement mais plus dur au mal défensivement.
« En fin de compte, c’est juste une nouvelle étape pour moi, » tempère-t-il pour MassLive. « Je dois montrer que je suis mûr. C’est le début de saison. Ça ira pour moi. Je ne suis pas vraiment inquiet. J’ai confiance en mon coach et ça m’aide à accepter cette situation. Il m’a dit que mon rôle allait varier selon les duels et selon les blessés. Le plus important, c’est d’emmagasiner les victoires. »
Avec deux succès en cinq matchs, les Celtics sont effectivement un peu lents à la détente. Alors que Marcus Smart reste incertain face à Milwaukee ce soir, Evan Turner pourrait bien retrouver davantage de temps de jeu. Et ça tombe bien, il tourne déjà mieux, avec notamment 16 points et 6 rebonds dans la dernière victoire de Boston contre les Wizards.