Très effacé en première mi-temps mais impeccable d’autorité et d’agressivité dans le troisième quart-temps, Nicolas Batum n’a pas su, ou pu, empêcher les Hornets de manquer 20 de leurs 24 shoots dans une dernière période cauchemardesque. Malgré cette maladresse, les Frelons ont eu le shoot de l’égalisation. Kemba Walker, bien défendu par Kent Bazemore, a ainsi raté son step-back et la belle feuille de stats de Batman (16 pts, 8 passes, 5 rbds) ne sert à rien d’autre que confirmer une adaptation rapide.
Toujours à la recherche de sa première victoire, Charlotte affiche des lacunes collectives qui ne se résoudront pas en quelques semaines. Déçu mais pas abattu, Nicolas Batum préfère voir le verre à moitié plein.
« Nous ne sommes jamais loin, à chaque fois on est dans le match et ça se joue sur la fin. Les deux dernières défaites sont cruelles mais elles vont nous servir dans le futur. Nous sommes une équipe jeune avec des nouveaux joueurs comme Jeremy ou moi-même, et dans les moments importants, en fin de match, on manque d’organisation. »
Un manque de cohésion qui, dans les moments chauds, coûte cher.
« Nous faisons des erreurs en défense et en attaque mais malgré ça nous sommes là dans les trois matches, on ne prend pas de bouillon. Il faut qu’on apprenne de ces défaites. Nous ne sommes que le 1er novembre, il faut qu’on commence à gagner et garder confiance en nous. »
Mardi c’est Chicago et Joakim Noah qui se pointent à Buzz City pour mettre le positivisme du Français à l’épreuve.
Propos recueillis à Charlotte
LES HIGHLIGHTS DE NICOLAS BATUM
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