Comme les Wolves pourraient bien sélectionner Karl-Anthony Towns en première position de la draft 2015, Jahlil Okafor ne sera peut-être pas le premier appelé par Adam Silver le 25 juin prochain, un moment qui reste un honneur et assure une place dans l’histoire de la ligue. Seulement, être premier choix de la draft demeure également une responsabilité pour l’avenir d’une carrière. C’est pour cette raison que l’ancien pivot de Duke s’en méfie et préfère se concentrer sur son confort et sa future équipe.
« Je ne sais pas si je devrais être le numéro 1 », se demande-t-il pour Sport Illustrated. « Je m’en fiche, je veux simplement être dans un environnement favorable pour moi, être dans la bonne équipe. La hype autour du premier choix, c’est plus pour les fans. »
Les deux derniers joueurs choisis en première place de la draft sont les parfaits exemples des trajectoires que peuvent prendre une carrière selon ce choix si crucial : la différence de talent est certes à prendre en compte mais Anthony Bennett n’a jamais réussi à assurer ce statut en 2013 alors qu’en 2014, son compatriote Andrew Wiggins a quant à lui parfaitement assumé avec une première saison pleine de promesses.