Avery Bradley veut devenir un des leaders des Celtics

Avant d’entrer dans sa cinquième saison en NBA, Avery Bradley se sent bien dans ses baskets. Papa d’un petit Avery Jr, l’arrière des Celtics vient surtout de signer un contrat de quatre ans pour 32 millions de dollars qui lui assure un bel avenir dans le Massachussetts.

Peiné par la mort de sa mère l’an passé, Bradley a encore beaucoup de mal à retourner chez lui, à Tacoma, dans l’état de Washington. Mais le basket lui permet toujours de fuir ses problèmes et le garçon redouble même d’efforts pendant l’été.

« Le basket a toujours été mon terrain d’évasion » confie Bradley au Boston Globe. « Dès que j’ai des pensées malheureuses qui me viennent en tête, je fonce au gymnase. C’est comme ça que je me soigne de mes angoisses. Parfois, je vais m’entraîner cinq fois par jour. C’est vraiment mon échappatoire. Mes amis disent que je suis un rat des gymnases mais parfois, je suis simplement assis à côté du terrain et je m’imagine en train de jouer. »

Les Celtics en playoffs la saison prochaine ?

Pour une fois épargné par les blessures, l’ancien Longhorn a effectivement pu préparer de manière idéale sa rentrée NBA. Désormais âgé de 23 ans, Bradley a également pu se nourrir de l’expérience de ses glorieux aînés à Boston.

« Je me souviens de KG et des autres vétérans qui me disaient que 10 ans de carrière, ça passait à une vitesse folle. Et j’en suis déjà à cinq ! Ça me parle évidemment car je veux prendre un rôle de leader dans l’équipe. Je veux assumer ce rôle et je suis même impatient de le faire. Je pense pouvoir aider les jeunes à apprendre comme j’ai pu le faire auprès d’immenses joueurs. »

Aux côtés de Rajon Rondo, l’unique joueur qui reste de la glorieuse époque du Big Three des C’s, Bradley représente (au même titre que le revenant Jeff Green), un des cadres de l’effectif de Boston. Avec la draft de Marcus Smart et les additions successives de Marcus Thornton (Nets), Tyler Zeller (Cavs) et Evan Turner (Indiana), les Celtics sortent éminemment plus forts de leur intersaison.

« Beaucoup de gens nous voient faire une petite saison l’an prochain mais avec le coach qu’on a, on peut faire de belles choses. On doit simplement l’écouter et s’impliquer dans le système de jeu qu’il va mettre en place. Je pense qu’on peut viser les playoffs et surprendre pas mal de monde l’an prochain, voire être parmi les 10 meilleures équipes défensives de NBA… Si on écoute Brad. »

Disciple convaincu de la méthode prônée par Brad Stevens, Avery Bradley nourrit donc des ambitions élevées pour son équipe. Douzièmes la saison passée, avec 25 victoires pour 57 défaites, les Celtics ne peuvent que repartir de l’avant avec un effectif plus équilibré et plus solide que l’an passé.

Avec un Rajon Rondo et un Avery Bradley en pleine forme, la traction arrière de Boston devrait déjà être assez effrayante pour ses adversaires directs. Bonjour la pression défensive avec ces deux-là sur le paletot…