Avec un banc qui devrait a priori être composé de Aaron Brooks, Kirk Hinrich, Tony Snell, Doug McDermott, Nikola Mirotic, Taj Gibson et Cameron Bairstow, Tom Thibodeau va pouvoir s’appuyer sur une « second unit » très solide l’an prochain.
Une première pour le coach depuis l’explosion du « Bench Mob » en 2012, après la blessure de Derrick Rose.
« Mes deux premières années, nous avions énormément de profondeur et quand Derrick [Rose] s’est blessé, ça été un gros coup dur pour nous, » rappelle-t-il à CSN. « Vous devez avoir de la profondeur. Nous l’avions lors de mes deux premières années mais pas lors des deux dernières, alors espérons que nous allons retrouver ça. »
Malgré l’échec du recrutement de Carmelo Anthony, Tom Thibodeau considère donc que Chicago a pour le moment réussi son recrutement estival et on le comprend.
« Nous sommes heureux de la tournure des événements. Nous aimons notre équipe et nous allons tenter notre chance avec les joueurs que nous avons. Parfois vous ne parvenez pas à recruter quelqu’un. C’est comme ça et je ne suis pas déçu. J’avance. J’aime les gars que nous avons. Vous avez déjà un gars comme Derrick, vous êtes chanceux. Vous avez un gars comme Noah, vous êtes très chanceux. »
En partant du principe que Derrick Rose revienne en pleine possession de ses moyens, le coach des Bulls aura effectivement la chance de compter le MVP 2011 et le meilleur défenseur 2014 dans son équipe, ce qui n’est pas donné à tout le monde.
Leur manque de shooteurs extérieurs désormais comblé
Ajoutez à cela l’arrivée de Pau Gasol et vous obtenez un noyau très talentueux composé d’un meneur scoreur, mais parfaitement capable de créer pour ses partenaires, et de deux des meilleurs intérieurs-passeurs du championnat.
En toute logique, les Bulls ont donc considéré qu’il fallait entourer ces trois-là de shooteurs (pas vraiment la force de Chicago l’an dernier) et c’est ce qu’ils ont pu faire avec les ajouts de Doug McDermott et de Nikola Mirotic, voire d’Aaron Brooks (38.7% à 3 points l’an dernier).
« C’est quelque chose que nous voulions résoudre et je pense qu’on peut considérer que nous avons ajouté des shooteurs. »
Derrick Rose, principale inconnue de l’équation
Sur le papier, l’effectif est complet avec beaucoup de joueurs capables d’occuper deux postes et malgré une « faiblesse » à l’aile, les Bulls vont pouvoir s’appuyer sur un secteur intérieur et un backcourt solides comme un roc… Enfin, tout le monde l’espère.
Car si tout ce petit monde devra se mettre sur la même longue d’onde et créer un collectif, le succès des Bulls dépendra aussi et surtout de l’état de santé de Derrick Rose (10 matches joués en deux ans).
« Récupérer Derrick est quelque chose d’énorme mais que vont-ils tous donner ensemble ? On ne le saura pas tant qu’on ne sera pas sur le terrain. Le plus gros défi, c’est la vitesse à laquelle nous parviendrons à nous mettre sur la même longueur d’onde. À chaque fois que vous ajoutez autant de joueurs, c’est un défi auquel vous devez faire face. Mais nous avons un bon noyau de joueurs présents depuis un moment et ils vont aider les nouveaux à s’intégrer. Le plus vite sera le mieux. »
Pour ce qui est de créer une identité collective, on fait confiance à Tom Thibodeau.
Quant à Derrick Rose, nous devrions très rapidement être fixés sur son état de forme puisqu’il fait partie des joueurs pré-sélectionnés par Team USA pour le stage de Las Vegas, qui débutera lundi prochain.