A Miami, Orlando retombe dans ses travers

« Je n’aime pas dire ça, mais je l’ai senti venir ».

D’habitude très remonté après ses joueurs lorsqu’ils viennent de prendre une rouste, Stan Van Gundy était étonnamment calme après la défaite concédée à Miami (104-86). Il faut dire qu’il n’y a pas grand chose à redire tant le Magic a été mauvais. A aucun moment, on a senti de réaction collective. C’était du jeu perso à outrance, et franchement, Orlando n’a pas donné une belle image. En défense, aucune agressivité sur les extérieurs !

Mais si Orlando a bu la tasse, c’est aussi parce que le Heat a pris le match par le bon bout. Un 12-6 pour débuter, qui se transforme en 33-18. Après un quart-temps, le match est plié avec le duo Wade-Arroyo à la manoeuvre (14 pds, 0 balle perdue !) et Michael Beasley à la finition.

L’écart va grimper jusqu’à + 29 dans le troisième quart-temps. Seule frayeur, la blessure au poignet de Wade qui se blesse en contrant J.J. Redick. La star du Heat se secoue la main. Il grimace, et on ne le reverra plus du match.

« Tout va bien » lâchera-t-il en sortant du vestiaire avec une poche de glace sur le poignet.

De ce match qui n’aura duré que dix minutes, on retiendra vraiment la perf’ de Michael Beasley. Techniquement, il est vraiment fort et sa main gauche est redoutable. On sent que physiquement, il lui manque de l’explosivité mais il est vraiment proche du très haut niveau.

La seule mauvaise surprise, pour nous Français, c’est que Yakhouba Diawara est renvoyé au bout du banc suite au retour de Quentin Richardson.