Toujours aussi moche mais toujours aussi utile en cas de débours en fin de match, la technique du « Hack-A-Dwight » a fait ses preuves cette saison avec les Lakers qui ont su, par exemple, en profiter pour arracher une victoire face à Houston.
Meilleur aux lancers pendant sa saison rookie
Et en conférence de presse d’après match, lundi soir, le pivot des Rockets a exprimé son ras le bol vis-à-vis de cette situation. Il faut dire qu’Howard a fini le match du soir face à Toronto à 4/12 dans l’exercice et les Rockets ont eu besoin de deux prolongations pour venir à bout des Raptors (110-104).
« Je ne veux plus parler de mes lancers francs. On en a tellement dit, il faut arrêter. On en a tellement parlé que je pense à ces conversations sur la ligne maintenant. Je ne veux plus en parler, je veux simplement tirer mes lancers. C’est ce que je fais à l’entraînement et je ne rate pas parce que je n’y pense pas », affirme Howard au Ultimate Rockets.
Actuellement à 47/81 avec la tunique des Rockets sur le dos, Dwight Howard semble dire vrai. Car à regarder ses statistiques derrière la ligne de réparation, Howard était nettement meilleur lors de sa toute première saison, en 2004 où il shootait un « excellent » (pour lui) 67% de réussite.
Ne plus y penser pour retrouver confiance
Mais à force de le tanner avec sa nullité aux lancers, le garçon perd peu à peu sa confiance et réfléchit trop.
« Je rentre en match et j’y pense tellement que ça me fait rater. Le meilleur truc reste encore que je n’y pense pas. Si je le mets, tant mieux ; si je le rate, tant pis, ce n’est pas la fin du monde. Car même si je rate, je serai présent de l’autre côté du terrain pour jouer en défense, prendre les rebonds et contrer les tirs. Je leur ferai payer leurs fautes sur moi en défense. »
Contre Toronto, ses 18 points, 24 rebonds et 5 contres tendent à prouver qu’Howard se mobilise encore davantage en défense quand il sait qu’il a failli aux lancers (4/12).
En tout état de cause, ce problème récurrent de la carrière de Dwight Howard alimente encore la thèse selon laquelle Los Angeles n’était pas fait pour lui. Son départ pour Houston ne l’a certes pas encore guéri de ses soucis aux lancers, mais Howard semble déjà retrouver sa confiance en lui… en défense. C’est un bon début !