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Evan Fournier : « Les déclarations du coach, je m’en fiche un peu »

Les amours d’Evan avec la NBA ne sont pas imaginaires comme celles de son sosie, le réalisateur québécois Xavier Dolan. Rêvé, appréhendé puis jaugé, ce « paradis pour tout basketteur » est une réalité quotidienne pour le Francilien. Depuis deux mois, il lui refuse encore les portes de son Eden.

« Jouer deux minutes comme ce soir, ça fout les boules », admet l’arrière des Nuggets après la défaite face aux Lakers. Mais ne supputez aucune frustration ou amertume chez le vice-champion d’Europe Junior (2009). Il le sait, l’idylle nécessite une accoutumance préalable. « Patience », voilà le maître mot de l’ancien pensionnaire de l’Insep, adoubé par George Karl, pourtant incapable de trouver un temps de jeu régulier pour son rookie.  

 « Les déclarations du coach, je m’en fiche un peu. Cela ne change rien, ce qui compte c’est le terrain. J’ai parlé avec lui y’a pas très longtemps, je sais que je vais jouer cette année mais je ne sais pas encore quand. Il faut que je me tienne prêt. Quand il me donne des minutes, je suis quand même productif. Il faut rester patient et travailler car je sais que ça va venir », analyse l’ex-meilleur espoir de Pro A.

Peut-il envisager, comme Nando de Colo, un petit passage en D-League ?

« Je sais que je n’irai pas en D-League mais ça ne me rassure pas. Je sais comment je m’entraîne, je n’ai pas de crainte. Il faut être patient.»

« Je vais jouer, mais je ne sais pas quand… »

Serein et confiant, Fournier avance sur l’autel des certitudes avec la lucidité des ambitions rongées sans être rangées.

« Je m’entraîne beaucoup, sincèrement. Je sais très bien ce que je dois bosser. J’ai beaucoup plus de séances individuelles que collectives ou même de matches. J’arrive deux heures avant à la salle. Nous avons un jeune groupe qui est en construction. Je sais que j’ai un coup à jouer. On discute avec le coach, surtout de mon processus d’intégration dans le collectif. Il me parle pour que mentalement je reste prêt, en me disant qu’il aura bientôt besoin de moi », nous confie l’ex-Poitevin.

Ce début de saison sur le banc n’inquiète pas pour autant le Français car il a déjà vécu cela. Lors de ses débuts professionnels en France.

« Mine de rien, ma seule année sur Nanterre j’ai mis du temps avant de jouer. Ce n’est pas la première fois que j’expérimente cette situation. Mentalement il faut rester prêt, il y a tellement de matches que d’un jour à l’autre un joueur peut se blesser. Tout peut arriver très vite. »

Il porte un sac à dos de jeune fille en fleur et se coltine quelques achats pour Javale McGee, mais hormis cela, le débutant des Pépites est épargné par les corvées traditionnellement dévolues aux nouveaux venus. Dans ce groupe en quête de repères collectifs à rétablir, Evan bosse en attendant la récompense.

« En NBA, il y a tous les outils pour progresser, avec des staffs de dix entraîneurs, des salles fantastiques, des salles de musculations incroyables », assure-t-il.

« Je savais que Denver était un bon endroit pour moi car ca bosse, ça se développe. Il y fait bon vivre », ajoute le n°94, drafté en 20e position en juin dernier.

« Nos erreurs tapent sur les nerfs de George Karl »

Impliqué dans le blockbuster deal qui a envoyé Andrew Bynum aux Sixers et Dwight Howard aux Lakers, Denver n’est pas encore à la hauteur des attentes placées à l’aune de la saison en son groupe talentueux et équilibré. De son banc, le médaillé de bronze à l’Euro Espoir 2011 regarde et constate.

« Andre est un super joueur et un All Star mais ce n’est pas facile d’ajuster. Il est encore en train de s’intégrer. On fait encore des erreurs très immatures sur certains aspects du jeu. Nous sommes jeunes et ces lacunes tapent parfois sur les nerfs du coach, y compris aux entraînements. Et puis notre calendrier n’aide pas. On a déjà joué 17 matches à l’extérieur et le mois prochain, sur 13 rencontres nous serons deux fois seulement à la maison, c’est un truc de fou. »

Là encore, Evan attend, nourri des garanties intimes qui le font avancer sans douter.

« Cette équipe a réellement les moyens d’être performante », assure-t-il.

On lui fait confiance.

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