Marcin Gortat : « Malheureusement, je ne suis même pas une option pour Alvin Gentry »

Marcin Gortat est en colère. Le départ de Steve Nash le prive de la base de son jeu offensif, le pick-and-roll, et le pivot voit son rôle en attaque se réduire comme peau de chagrin. Une situation qui ne lui plaît pas du tout.

« Je peux toujours marquer dans différentes positions », expliquait-il à un journaliste polonais après le match face aux Los Angeles Lakers. « Sur pick-and-roll, en contre-attaque, à mi-distance, près du cercle. Il y a beaucoup d’options. Malheureusement, mes deux meilleures armes offensives, le pick-and-roll et le jeu poste bas, m’ont été retirées. Ce n’est pas facile et il y a beaucoup de systèmes dans lesquels je suis inutile. Et puis mon entente avec Goran Dragic n’est pas au niveau de celle que j’avais avec Steve Nash ».

L’ancien back-up de Dwight Howard explique que le ballon ne bouge plus en attaque et que certains joueurs extérieurs monopolisent le cuir. Surtout, il en veut à Alvin Gentry qui le cantonne désormais aux tâches obscures.

« J’ai fait le sale boulot toute ma vie et c’est ce que je dois faire à nouveau. Je vais me battre pour ce qui me revient de droit. Je vais prouver au coach que je peux jouer un rôle important en attaque. Malheureusement, je ne suis même pas une option pour Alvin Gentry. Il ne pense pas à moi. La situation est critique. Nous jouons de la même façon que l’an dernier mais nous avons des joueurs totalement différents. Je ne crois pas que ça fonctionne ».

Avec quatre victoires pour sept défaites, Phoenix a déjà pris du retard dans une Conférence Ouest toujours relevée. Et si l’équipe espère accrocher les playoffs, son pivot y croit peu.

« Avant la saison, le coach m’avait dit qu’il voulait que je défende, que je prenne des rebonds, que je sois actif au contre et que je gère la défense collective. Il m’a aussi dit qu’il voulait me voir dans la peinture pour pouvoir être servi. J’attends toujours… »

Le pivot, qui a refusé une prolongation de contrat, se verrait bien changer d’air. Ça tombe bien, Orlando, Dallas, Chicago et Boston seraient intéressés…