Avec 10 nouveaux joueurs et Jacque Vaughn comme nouveau coach, Orlando a ouvert un autre chapitre de son histoire avec succès, hier face à Denver. Les deux go-to-guy attitrés de la franchise floridienne Glen Davis (29 pts, 10 rbds) et JJ Redick(21 pts, 6 pds, 4 rbds) ont permis au Magic de débuter par une victoire 102-89, ternie par la fracture à la main gauche de Turkoglu. Evan Fournier est rentré en fin de 1ère et 2e mi-temps, mais n’a pas pu inverser la tendance (0 pts à 0/2 en 6 minutes).
Un départ canon
C’est logiquement JJ Redick, plus ancien Magic de l’effectif, qui prenait le micro pour ouvrir cette saison 2012/2013.
« Toute cette saison, nous allons travailler dur, jouer dur, afin que vous puissiez être fiers de nous supporter », concluait le chouchou de l’Amway Center avant le début des hostilités.
Et de la parole de leur leader, les joueurs ne tardaient pas à passer aux actes, en entamant la rencontre de la meilleure des manières. Un 10-0 conclu par un dunk de l’ancien de la maison, Arron Afflalo, suivi d’une connexion éclair entre Nelson et Redick, forçait Denver à poser un genou à terre. Les « petits » d’Orlando (Nelson-Afflalo-Redick) maîtrisaient le tempo face aux « grands » de Denver (Lawson-Iguodala-Galinari). De +11 à la fin du 1er acte à +16 (38-22) au début du second, le Magic se reposait sur les tirs lointains de Redick et les moves payants de Davis (15pts chacun à la pause) pour creuser l’écart, et rejoindre les vestiaires à +21 (58-37).
Afflalo met fin au suspense
Les trop brefs coups d’éclats de Lawson et Iguodala ramenaient Denver à -10, durant le 3e quart, mais le Magic tenait bon. Dans ses standards avec 9 points à 4/4 et 7 rebonds en sortie de banc, Josh McRoberts signait son arrivée en Floride par un alley-oop envoyé par Jameer Nelson. Avant qu’Aaron Afflalo ne ruine définitivement les espoirs de ses anciens collègues, sur un tir en se retournant plein de sang froid (95-77).
Dans le camp d’en face, la maladresse et l’incohérence d’un Ty Lawson (ouvert à 3-points qui part sur un drive voué à l’échec, puis rate un 3-pts pas dans le rythme sur l’action suivante) sont à l’image des cadres de l’équipe depuis deux matchs (McGee, Iggy). Pour Glen Davis en revanche, MVP du soir avec son double-double et une large victoire 102-89, c’est tout bénef’.
« Ce n’est qu’un match, il nous en reste 81. On doit continuer à construire. J’ai dit à mes coéquipiers de tout faire pour donner le ton dès le début. C’est ce que nous avons fait. Nous avons joué dur, et ensemble. C’est une nouvelle ère qui commence, et on voulait la commencer de la meilleure façon. »
Espérons que la joie de l’ancien Celtic ne soit pas de courte durée pour Orlando, qui risque de se retrouver bien ennuyé sans Turkoglu et avec une profondeur de banc très limitée.
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