Avec 12 joueurs sous contrat, le Heat dépasse déjà de 20 millions la limite fixée par le salary cap. Néanmoins, Pat Riley reste confiant quant à la possibilité d’ajouter quelques joueurs d’impact à l’effectif.
« Nous avons cinq ou six joueurs sur notre liste et nous sommes optimistes à l’idée de parler avec certains joueurs qui seraient prêts à prendre un peu moins d’argent pour nous rejoindre, » assure Riley à Fox Sports.
Pour cela, il compte évidemment sur le statut de champion du Heat mais aussi et surtout, sur le fait que l’équipe devrait encore faire partie des favoris l’an prochain.
« Il y a peu d’équipes qui ont réellement une chance de gagner un titre et je pense que beaucoup de vétérans pourraient être intéressés par cela. »
Pas d’amnesty clause pour Mike Miller
Parallèlement, le big boss du Heat assure qu’aucun joueur ne sera amnistié.
Pas même Mike Miller qui se demandait récemment si ses problèmes de dos n’allaient pas pousser le Heat à se débarrasser de lui et de ses 6 millions par an.
« Si Mike Miller pouvait me garantir un match 7 en finale, je le laisserais se reposer toute l’année. »
Sauf retraite forcée, Miller sera donc de retour au Heat l’an prochain où il pourrait faire la connaissance d’un ou deux nouveaux coéquipiers aux profils bien précis.
« Si on trouve un vrai intérieur polyvalent capable de fixer les défenses alors on ira probablement dans ce sens. Ou alors, un shooteur extérieur capable de défendre. Rien n’est encore arrêté. Tout ce que nous voulons, c’est créer suffisamment d’espace sur le terrain pour faciliter les choses à Dwyane, LeBron et Chris. »
La bonne nouvelle, comme le confirme Riley, c’est que le Heat pourra de nouveau compter sur un propriétaire qui n’hésitera pas à sortir le chéquier (dans les limites imposées par la NBA).
Certes, pas un scoop mais c’est la confirmation qu’il faudra encore compter avec Miami l’an prochain.