Opposés l’un à l’autre en ce premier tour des playoffs, la relation entre le meneur des Celtics et l’intérieur des Hawks ne s’arrête pas aux bordures d’un terrain de basket.
Pour tenter de comprendre les liens qui les unissent, il faut remonter à 2003 lorsque les deux hommes débarquent au lycée Oak Hill pour y effectuer leur dernière année de high school.
« Même s’ils n’ont joué qu’un an ensemble, ils étaient très proches » se souvient leur coach de l’époque, Steve Smith, au Boston Herald.
Il faut dire que le destin s’est appliqué à ce que leurs chemins ne se séparent jamais. Comme cet après-midi de printemps 2004 où Smith et Rondo se sont rendus dans un magasin de Louisville détenu à l’époque par un joueur des Blazers, Derek Anderson.
Ils draguent ensemble…
Ce jour-là, Smith aperçoit une jeune fille, Alexandria Lopez, et immédiatement c’est le coup de foudre. Trop timide pour aller l’aborder, il demande alors à son ami Rondo de le faire pour lui. Plus timide encore, Rondo reste planté sur place.
Une belle occasion gâchée du moins, c’est ce qu’ils pensent à l’époque. Car une fois leur année terminée (titre de champions en poche), Smith décide de se présenter à la draft tandis que Rondo rejoint l’université de Kentucky. Là-bas, il y rencontre sa future et actuelle femme. Ashley Bachelor, une très bonne amie de… Alexandria Lopez.
Très rapidement, Smith va recevoir un coup fil de son pote. « Tu ne devineras jamais avec qui je suis en train de parler, » lui lance alors Rondo.
Huit ans plus tard, Josh Smith et Alexandria Lopez s’apprêtent à fêter leurs deux ans de mariage…
« On a tellement de points communs »
Le hasard fait bien les choses diront certains mais pour Rajon Rondo, cette amitié relève de tout sauf du hasard.
« On reste toujours ensemble. C’est incroyable à quel point nous sommes devenus proches. Nous avons tellement de points communs. On aime les mêmes choses. »
Et Rondo de raconter cette anecdote :
« Par exemple, on a la même voiture. Pourtant, je ne lui avais pas dit ce que j’allais acheter et lui ne m’avait pas dit non plus. On finit toujours par acheter la même chose. On a les mêmes goûts que ce soit pour les chaussures ou les vêtements. Quand il achète une paire de basket, j’en achète une aussi. »
Et Rondo de comparer cette relation à celle qu’il pourrait avoir avec un grand frère.
« Quand il est arrivé en NBA, il ne pouvait pas me donner ses maillots car je ne fais pas la même taille. Mais il s’est toujours arrangé pour que j’en aie. Nous partageons beaucoup de choses à commencer par notre passion pour le basket. Nous sommes comme des frères. »