Pour Doug Collins, les Sixers sont « fragiles » et « très sensibles »

Alors qu’on s’enthousiasmait sur leur jeu et leur futur en début de saison, les Sixers n’en finissent plus de perdre et se retrouvent désormais à devoir batailler pour accrocher une place en playoffs. Doug Collins semble lui perdu au milieu de ces jeunes joueurs qu’il a bien du mal à comprendre.

« Aujourd’hui, les joueurs sont très sensibles, et très fragiles », explique-t-il ainsi. « Ils n’ont pas grandi avec des entraîneurs durs. Vous savez, je me suis fait botter les fesses depuis mes 6 ans. C’est une époque différente, donc je traite cette équipe avec des gants. C’est comme ça que j’agis, et on me voit encore comme un ogre… »

Doug Collins a toujours été vu comme un coach qui enseigne les bases du jeu à ses joueurs et qui les aide à progresser. Aurait-il perdu cette fibre pédagogique ?

« C’est terrible, c’est dur. Je me retrouve parfois lors des matches à regarder un assistant et à lui demander : ‘Est-ce que j’ai été bien avec les gars lors du temps-mort ? Est-ce que j’ai blessé quelqu’un ? Ça allait ?’ Ils sont très sensibles. Et plus ils sont jeunes, plus ils sont sensibles. Et c’est ce que vous combattez ».