Fini les festivités du All-Star Week-End ! Cette nuit, la saison régulière va reprendre ses droits.
Après avoir disputé une trentaine de rencontres en deux mois, les 30 franchises de la ligue entament une deuxième partie de championnat aux allures de sprint.
Si certaines ont pris le bon wagon, d’autres ont encore tout à prouver et devront lutter pour obtenir une bonne place pour les playoffs.
A mi-parcours, Basket USA fait le point et vous présente son Top 16.
1. Miami Heat (27v-7d)
Habituellement sous les projecteurs, Miami a peut-être vécu son premier break médiatique durant la folie Jeremy Lin. Résultat, personne ou presque n’a remarqué que l’équipe montait sérieusement en puissance. 11 victoires en 13 matches (dont 8 à l’extérieur) en février. Meilleure attaque de la ligue (103.7pts/match à 48.8%), le Heat a repris la tête de la conférence Est et possède le meilleur bilan de la ligue à égalité avec Oklahoma City qu’ils rencontreront les 25 mars et 4 avril. Grâce à un LeBron James en mode MVP, Miami réalise le meilleur départ de l’histoire de la franchise et confirme son statut de candidat au titre.
2. Oklahoma City Thunder (27v-7d)
Parfois fébrile en défense, le Thunder n’en reste pas moins une véritable machine offensive mené par un jeune duo de plus en plus complémentaire. Kevin Durant, candidat sérieux au titre de MVP, et Russell Westbrook qui se plait à faire taire tous ses détracteurs depuis quelques semaines. Sans oublier James Harden, le sixième homme de luxe. Passé leur road trip de trois matches, le Thunder pourra compter sur une série de 10 rencontres à domicile en 12 matches (15v-1d jusqu’à présent) pour conforter sa première place.
3. Chicago Bulls (27v-8d)
Les Bulls sont l’une des équipes les plus touchées par les blessures cette saison et pourtant, leur défense fait qu’ils n’ont pas à rougir de leur bilan. Au coude à coude avec Miami, Chicago fait partie des équipes qui n’ont quasiment pas touché à leur groupe ce qui pourrait s’avérer être un avantage énorme lorsque les choses s’accéléreront. Derrick Rose libéré de ses maux, les Bulls devraient également enregistrer le retour de Rip Hamilton et qui sait ce que cette équipe peut donner avec un effectif au complet.
4. San Antonio Spurs (24v-10d)
Cette année encore, on a cru les Spurs trop vieux mais les hommes de Popovich ont prouvé qu’il fallait compter avec eux. Emmenés par un Tony Parker monstrueux, les Spurs n’ont également pas été épargnés par les blessures mais le talent de « Pop », candidat au titre de coach de l’année, leur a permis de pallier les blessures sans pour autant cramer leurs stars. Actuellement sur une série de 12 victoires en 13 matches, gageons que les Spurs n’ont pas fini de nous surprendre.
5. Los Angeles Clippers (20v-11d)
Depuis la blessure de Chauncey Billups (out pour la saison), on ressent chez les Clippers une forte « Chris Paul dépendance » qui pourrait leur jouer des tours. Jusqu’ici, le meneur de Lob City a souvent répondu présent mais lorsqu’il n’est pas dedans, les défauts d’un collectif encore jeune se font plus voyants. Rien de bien inquiétant mais attention à ne pas se laisser emporter par ce nouvel engouement pour l’éternel numéro 2 de LA qui doit désormais se montrer à la hauteur de ses ambitions.
6. Dallas Mavericks (21v-13d)
Après un départ catastrophique (8v-7d), les Texans repointent le bout de leur nez. Emmenés par un Dirk Nowitzki qui semble petit à petit retrouver le niveau qui était le sien l’an dernier (23pts et 8rbds en février). Tout n’est pas encore parfait mais qui aurait parié il y a 1 mois que les Mavs seraient quatrièmes à l’Ouest ? Peut-être Rudy Tomajovich qui, s’il était à l’autre bout du clavier, vous rappellerait de ne jamais sous-estimer le cœur d’un champion.
7. Philadephia Sixers (20v-14d)
6 victoires en 11 matches face aux équipes au bilan positif (au moment de les rencontrer) et 5 défaites en autant de matches lorsque le score termine sur un écart de quatre points ou moins. Les Sixers manquent encore un peu d’expérience mais on sent qu’il ne manque pas grand-chose. Sous la houlette d’un coach (Doug Collins) aussi candidat au titre de COY, Philadelphia est un collectif solide et très plaisant à voir jouer. Leur défense est excellente (87.5 encaissés/match) et le fait que leur meilleur marqueur provienne du banc (Lou Williams) prouve que le danger peut venir de partout. Seule inquiétude, l’absence de Spencer Hawes pour deux semaines supplémentaires alors que l’équipe est à 8v-12d sans lui.
8. Indiana Pacers (21v-12d)
Grâce une défense très correcte capable de compenser une attaque moyenne, Indiana se retrouve actuellement troisième de la conférence Est. Le collectif est intéressant et le jeune effectif assemblé par Larry Bird assez cohérent. Sans oublier Frank Vogel qui confirme tout le bien qu’on pensait de lui l’an dernier. Toutefois, les Pacers devraient peut-être profiter de leur enveloppe financière confortable pour recruter, sans pour autant bouleverser la dynamique, car il leur manque encore quelque chose. De l’expérience et un peu plus de profondeur de banc pourraient leur faire le plus grand bien.
9. Los Angeles Lakers (20v-14d)
Comme le dit Bryant, personne ne serait ravi de rencontrer les Lakers en playoffs. Il n’empêche que les Angelinos font de moins en moins peur. Si Kobe fait dans l’excellence, le collectif n’est pas en place et les résultats à l’extérieur ont de quoi inquiéter (6v-12d). Si les Lakers se concentrent sur le jeu et rien que sur le jeu, alors cette équipe a les moyens de remonter au classement mais comment se rassembler alors que tout le monde ignore si l’effectif sera encore le même passé le 15 mars.
10. Orlando Magic (22v-13d)
Si on fait abstraction de l’extra-sportif, Orlando ne s’en sort pas trop mal cette saison. Cependant, il manque une identité à cette équipe qui alterne entre victoires encourageantes et défaites inquiétantes. La faute à une attaque vraiment trop dépendante de leurs shooteurs extérieurs. Difficile de prévoir ce qu’il adviendra du Magic dans les semaines à venir tant leur destin à court terme est étroitement lié à celui plus qu’incertain de Dwight Howard.
11. Houston Rockets (20v-14d)
C’est l’une des bonnes surprises de cette première moitié de saison. Pourtant impliqués dans le transfert avorté de CP3 aux Lakers, les joueurs de Houston sont restés soudés. L’émergence de Kyle Lowry colle avec le collectif efficace des Rockets malgré un Kevin Martin un peu en dessous de son niveau. En plus d’être bon à domicile, Houston ne perd pas les matches contre les équipes dites plus faibles. Une légère amélioration à l’extérieur et ils réaliseraient une saison plus que réussie.
12. Memphis Grizzlies (19v-15d)
Les Grizzlies n’ont pas de chance. Après Rudy Gay l’an dernier, l’équipe doit composer avec l’absence de Zach Randolph, héros des derniers playoffs. Pourtant, ils ne s’en sortent pas trop mal grâce notamment à leur trio Conley-Gay-Gasol. Lorsque ces trois-là jouent leur meilleur basket, Memphis est difficile à battre mais leur attaque manque trop souvent de constance. Malgré quelques bons joueurs de complément, les Grizzlies manquent également de profondeur.
13. Atlanta Hawks (20v-14d)
Preuve que beaucoup de choses peuvent encore changer, les Hawks sont la quatrième équipe de ce classement avec un bilan de 20v-14d. Orphelins d’Al Horford, Atlanta ne s’était pas trop mal débrouillé mais le mois de février leur a fait très mal (4v-8d). Du coup, des tensions apparaissent et l’absence d’un vrai patron sur le terrain saute aux yeux (14.1pts/match pour Johnson en février). Pourtant, il y a du talent dans cette équipe mais comme toujours, on attend des Hawks qu’ils franchissent un cap (6v-13d contre les équipes « playoffables »)
14. Portland Trail Blazers (18v-16d)
Après un début de saison encourageant, les Blazers ont rencontré quelques difficultés ces derniers temps (4v-6d sur les 10 derniers matches, comme Atlanta). L’effectif est plaisant mais les Blazers sont mal à l’aise hors du Rose Garden et c’est probablement ce qui explique qu’ils bataillent actuellement pour ne pas sortir des huit de la conférence Ouest. Si Raymond Felton pouvait sortir de sa léthargie, cela permettrait aux Blazers de profiter de leur large rotation extérieure…
15. New York Knicks (17v-18d)
Difficile de juger New York avec tous les récents événements. L’émergence de Jeremy Lin, les retours de blessures de Carmelo Anthony et Baron Davis, l’arrivée de J.R Smith, etc. L’équipe n’est plus vraiment la même du moins, c’est ce qu’espère les fans. Après un début de saison plus que décevant, le collectif va devoir se mettre rapidement en place. Les Knicks surfent actuellement sur une vague positive. A eux d’en profiter.
16. Boston Celtics (15v-17d)
Si Boston est, avec New York, la seule équipe en négatif de ce classement ce n’est certainement pas la faute de leur Big Four. Rondo, Allen, Pierce et Garnett sont toujours aussi efficaces mais ils manquent foncièrement de soutien. Fin tacticien, Doc Rivers va devoir trouver un moyen de remonter au classement sans pour autant épuiser ses stars. Pas facile car Boston a encore un peu d’avance sur ses poursuivants mais le but est avant tout d’éviter Miami ou Chicago au premier tour des playoffs.
Aux portes du Top 16
Denver, Minnesota.
A surveiller
Detroit, Cleveland, Golden State, Sacramento.
Tout droit vers la « lottery »
Washington, Charlotte, Toronto, New Jersey et New Orleans.
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