New York prend sa revanche contre le Charlotte d’un super Boris Diaw

Battus la semaine dernière, les Knicks voulaient prendre leur revanche contre les Bobcats.

C’est chose faite, dans un match, sans adresse, que New York a contrôlé après avoir été pris à la gorge d’entrée, par des Bobcats (privés de Corey Maggette ) qui n’ont joué que par intermittence.

Des intermittences qui portent un nom, Boris Diaw, le meilleur joueur de Charlotte dans la défaite (91-87).

Les Bobcats partent fort…

Le match démarre de la meilleure des manières pour les Bobcats, un 10-0 d’entrée de jeu. Les shoots pris sont ouverts, et Boris Diaw continue son show au Madison Square Garden avec 3 pts, 2 rbds et 1 pads en seulement 2 minutes. En face, c’est Carmelo Anthony et ses 5 pts consécutifs qui ramènent les Knicks dans le match (12-9). L’écart se réduit encore pour voir finalement New York prendre l’avantage. Il faut dire que Tyrus Thomas a beaucoup de mal à l’intérieur. Les Knicks collectionnent les alley-oop pour passer un 11-4 aux Bobcats et avoir 3 pts d’avance à l’entame du second quart-temps (24-21).

…mais ne jouent pas sans Boris Diaw

Plutôt discret jusque-là, Amar’e Stoudemire domine les débats lors du deuxième quart-temps. Il enchaîne 11 pts. En face, Diaw est toujours aussi tranchant, notamment aux rebonds et avec un shoot à 3 pts (40-31). Mais les Bobcats éprouvent quelques difficultés dans le jeu, quand Boris n’est pas là ou ne touche plus le ballon. Au contraire des Knicks, qui profitent du match très propre de Iman Shumpert (16 pts – 6 rbds). À la pause, ils sont toujours devant (50-45).

Au retour des vestiaires, les Knicks continuent d’être agressif en défense grâce notamment à un Tyson Chandler qui communique beaucoup. Stoudemire, maladroit, pèse toujours autant en attaque et gobe du rebond. Et pour les Bobcats, c’est encore et toujours Diaw qui tient la baraque, de loin ou de près et avec quelques caviars pour ses coéquipiers mais l’écart est toujours là (69-59). En attaque, le pivot des Knicks est aussi utile en ne loupant rien (7/8 aux shoots) et il permet de garder un matelas confortable à l’entame des 12 dernières minutes. (72-65).

Anthony est bien monsieur clutch

Paul Silas tente un coup, il associe D.J Augustin et Kemba Walker pour apporter de la vitesse. Le résultat n’est pas celui escompté, le ballon ne circule plus et les deux joueurs abusent des dribbles. Mais en défense, cela rend les rotations plus rapides et les Bobcats ne prennent pas de paniers pendant 4 minutes, néanmoins les Knicks font toujours la course en tête (77-71). Un dernier effort produit par D.J White (15 pts – 7rbds), excellent en sortie de banc, ramène les Bobcats dans le match. Et à 2’55 de la fin, Augustin remet les deux équipes à égalité avec un panier longue distance (82-82).

Et c’est le moment que choisit que Melo pour confirmer sa réputation de clutch player. Il marque 8 pts dans la fin de match. Et malgré un shoot aussi beau que compliqué d’Augustin, les Knicks remportent la rencontre de 4 pts. Seul point noir, une nouvelle alerte pour le genou de Shumpert en fin de match.

Jamais les Bobcats n’ont su jouer un bon basket sans Diaw, qui lui frôle le triple double (19 pts, 10 rbds, 7 pds). Il aurait fallu que Boris joue 48 minutes pour espérer voir Charlotte gagner cette rencontre. En face, le Big Three compile 67 pts, Chandler est quasi parfait (20 pts – 13 rbds – 3 contres), Melo (22 pts à 6/18) et Amar’e (25 pts à 7/25 et 12 rbds) ont fait leurs stats mais sans l’adresse et toujours sans un vrai collectif.

https://www.youtube.com/watch?v=dN2Y_Zetylk

Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.