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Power Rankings | Les Knicks, les Clippers et les Cavs accélèrent fort

NBA – Alors que les Celtics sont toujours en tête de la ligue, les Knicks, les Clippers et les Cavaliers sont les équipes les plus en forme des dernières semaines.

Kawhi Leonard et les ClippersOn a passé la moitié de la saison en NBA, et les tendances se consolident un peu partout dans la ligue. Mais il y a aussi des équipes qui montent sévèrement en puissance, quand d’autres marquent le pas.

Boston (37-11) est toutefois toujours au sommet. Certes, les Celtics ne sont plus invincibles à domicile, les Nuggets et les Clippers ayant pris d’assaut le TD Garden, dans des circonstances différentes, mais les hommes de Joe Mazzulla restent les plus constants depuis le début de saison, avec la deuxième meilleure attaque de la ligue (120.5 points inscrits sur 100 possessions) et la deuxième meilleure défense (111.0 points encaissés sur 100 possessions).

On peut reprocher à la troupe du Massachusetts d’abuser encore un peu du shoot extérieur, et d’encore un peu trop se reposer sur ses individualités dans les moments chauds, mais avec Kristaps Porzingis, l’équipe semble mieux armée pour déjouer les plans défensifs adverses lorsque les joutes de fin de saison se présenteront.

Derrière, Minnesota (34-14) a connu quelques soubresauts (Charlotte, San Antonio…) dernièrement, la faute surtout à des quatrièmes quart-temps mal maîtrisés. Mais Anthony Edwards et compagnie se sont repris face au Thunder dans la foulée, et la meilleure défense de la ligue a repris la tête de la conférence Ouest.

Car Oklahoma City (33-15) a aussi lâché quelques matchs, dont le plus étonnant à Detroit. Chaque défaite du Thunder semble ainsi être liée aux mêmes problèmes, notamment au rebond. Il faut dire que si Chet Holmgren stabilise l’édifice intérieur, le rookie a connu une légère baisse de régime ces derniers temps, et surtout il ne peut pas tout faire, alors qu’OKC n’est par exemple que 29e au rebond défensif.

Les Clippers, les Knicks et les Cavaliers remontent fort

Juste derrière, les LA Clippers (31-15) sont la meilleurs équipe depuis Noël, avec 14 victoires en 17 sorties ! Sur la période, ils sont carrément la meilleure attaque de la ligue (123.4 points inscrits sur 100 possessions) et la 6e défense (113.2 points encaissés sur 100 possessions). Menés par un duo Kawhi Leonard – Paul George au meilleur de sa forme, et les possibilités offertes par James Harden sur le pick-and-roll, l’équipe de Los Angeles s’est parfaitement repositionnée en vue de la dernière ligne droite, malgré la blessure d’Ivica Zubac…

Même chose pour New York (31-17), auteur d’un mois de janvier exceptionnel à 14 victoires pour 2 défaites. C’est tout simplement le meilleur mois calendaire du club depuis mars 1994. Tom Thibodeau a son armée de soldats, menée par Jalen Brunson, OG Anunoby et sa « Villanova Connection ». Le problème, c’est que Julius Randle s’est blessé et que la rotation est (très) courte. Les Knicks arriveront-ils à garder le rythme ?

Cleveland (29-16) peut espérer réussir ce défi de son côté puisqu’après avoir trouvé son rythme (11 victoires sur les 12 derniers matchs !) en l’absence de Darius Garland et Evan Mobley, elle vient de retrouver ses deux titulaires. Avec une défense de retour à son niveau de l’an passé et une attaque qui semble disposer de davantage de puissance de feu, les Cavaliers sont en embuscade derrière les Knicks, qui viennent juste d’intégrer le Top 3 de l’Est.

De son côté, Denver (33-16) est tranquillement installé dans le Top 4 de la conférence Ouest. Les champions en titre engrangent les victoires qu’il faut, derrière Nikola Jokic, et sans doute que le seul objectif de Mike Malone et de ses hommes est d’aborder les playoffs sans avoir laissé trop de plumes en amont…

Pour Milwaukee (32-16) et Philadelphie (29-17), les perspectives sont un peu différentes. Certes, les Bucks sont toujours à la 2e place de l’Est mais il leur fait digérer le départ d’Adrian Griffin et l’arrivée de Doc Rivers sur le banc. Surtout, la défense tousse toujours, et l’ancien technicien des Celtics, des Clippers et des Sixers n’a pas de baguette magique. Derrière un premier rideau Lillard/Beasley, il y aura forcément des brèches et ce n’est pas le coach qui pourra toutes les combler. La franchise du Wisconsin peut-elle aller chercher le titre dans ces conditions ?

Pour les Sixers, la question clé est évidemment la santé de Joel Embiid, dont le genou gauche grince depuis plusieurs semaines. Avec leur MVP au meilleur de sa forme, les joueurs de Nick Nurse peuvent nourrir les plus grandes ambitions. Mais attention au moindre grain de sable dans la machine…

L'équilibre attaque/défense

Des outsiders entourés de questions

Phoenix (28-20) n’est pas loin de rejoindre le groupe des prétendants, au-dessus. Le talent de son « Big Three » lui permet ainsi d’engranger les victoires (9 sur les 11 derniers matchs), même si l’équipe de Kevin Durant et Devin Booker peut toujours souffrir dans les fins de match et lorsqu’elle fait face à une vraie densité physique.

Pour Sacramento (27-19), cela semble être d’ailleurs un peu la même chose, l’adresse extérieure décidant encore bien trop souvent des résultats des Kings.

Même sans Tyrese Haliburton, Indiana (27-21) pose désormais des problèmes à quasiment toutes les équipes. Le rythme et les mouvements constants de la troupe de Rick Carlisle sont un défi pour les adversaires. Difficile de voir cette équipe, même avec Pascal Siakam, aller loin en playoffs, mais elle risque d’être bien embêtante.

Du côté de New Orleans (27-21) et Dallas (26-22), les questions demeurent. Les Pelicans n’arrivent ainsi pas vraiment à décoller, les limites défensives de CJ McCollum et Zion Williamson étant trop facilement exploitables par les adversaires, alors que les Mavericks paraissent encore trop limités, malgré les prouesses de Luka Doncic. Et les deux clubs sont désormais sortis du Top 6 de la conférence Ouest…

Miami (25-23), qui a plongé au classement avec une série de sept revers consécutifs, a de son côté tenté d’injecter du sang neuf en transférant Kyle Lowry pour récupérer Terry Rozier. C’est que l’attaque du Heat souffre, avec un Erik Spoelstra obligé de pianoter pour trouver le meilleur équilibre. Il a ainsi notamment doucement éloigné Tyler Herro du ballon, tandis que Bam Adebayo marque un peu le pas et que Jimmy Butler a parfois une attitude franchement étonnante, comme s’il était agacé par les limites de ses propres coéquipiers.

Quant aux LA Lakers (24-25), ils sont, comme le dit LeBron James lui-même, « capable de battre n’importe quelle équipe NBA chaque soir » mais aussi « de se faire botter le cul par n’importe quelle équipe ». Comme Erik Spoelstra, Darvin Ham essaie de jongler entre les profils à sa disposition, pour trouver de l’adresse autour de LeBron James et Anthony Davis, mais également de la défense, car le duo D’Angelo Russell – Austin Reaves est problématique de ce côté du terrain. Pas simple, et pas sûr qu’un simple « trade » permette de régler les difficultés.

Depuis son impressionnant début de la saison, Orlando (25-23) est largement retombé de son nuage. Certes, Paolo Banchero et sa troupe sont physiques et athlétiques, avec une envergure générale qui les rend difficile à attaquer. Mais en attaque, le Magic reste limité, surtout depuis que Cole Anthony est redescendu de son nuage.

Dans le ventre très mou

Juste derrière, on retrouve Utah (24-25), Chicago (23-26) ou Houston (22-25), des équipes qui vont sans doute se battre pour le « play-in ».

Pour Golden State (20-24), le futur, proche ou lointain, est difficile à prédire. Avec le retour de Draymond Green et la progression de Jonathan Kuminga, ainsi qu’un Andrew Wiggins enfin concerné, les Warriors ont les armes pour réintégrer le Top 10 de la conférence Ouest, voire mieux. Reste que Steve Kerr a bien du mal à trouver les bons leviers cette saison, entre ses vétérans et ses jeunes, pour écrire le dernier chapitre de la dynastie.

Pour Atlanta (20-27) ou Brooklyn (19-28), difficile d’imaginer beaucoup mieux que le « play-in » cette année. Trae Young et les siens n’arrivent ainsi pas à construire de dynamique, tandis que les Nets sont simplement une équipe moyenne lorsque Ben Simmons n’est pas là. Et l’Australien n’est pas souvent là.

Draymond Green et Steve Kerr

Et derrière ?

Derrière, Memphis (18-29) se bat malgré les blessures et un effectif décimé, qui a poussé la NBA à offrir plusieurs enveloppes de recrutement supplémentaires à la franchise du Tennessee. Sans Ja Morant, le club sait bien que sa saison est pliée, mais les Grizzlies se battent et engrangent quelques victoires symboliques.

À Toronto (17-30), on a aussi lancé la reconstruction en transférant OG Anunoby et Pascal Siakam, et on va sans doute pouvoir finir la campagne en roue libre.

C’était déjà plus ou moins ce vers quoi Portland (15-33), Charlotte (10-36), San Antonio (10-38), Washington (9-38) et Detroit (6-41) se dirigeaient, même si on peut noter quelques motifs de satisfaction chez les Blazers, voire chez les Spurs, en progrès ces derniers temps.


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