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Les Finals perdues, une douleur et un moteur pour Monty Williams

NBA – Monty Williams essaie encore de digérer la déception des dernières Finals perdues, tout en étant convaincu que cette expérience amère va aider son équipe cette saison.

Coach finaliste avec les Suns, Monty Williams avait bien besoin de déconnecter dans son ranch du Texas après une longue et harassante saison NBA. Défait par les Bucks pour le titre suprême, l’entraîneur a néanmoins marqué les esprits en allant congratuler sportivement Giannis Antetokounmpo dans le vestiaire de Milwaukee…

Même si, à vrai dire, ça ne s’est pas passé exactement comme ça. Le coach en chef des Suns nous l’explique dans le détail dans un long entretien pour The Athletic.

« J’ai entendu ce qui avait été dit autour de ça, et pour être honnête avec vous, tout est arrivé si vite. Tout ce que je voulais faire, c’était féliciter Giannis, parce que quand je suis sorti de ma conférence de presse, je suis tombé sur lui. Il était assis là avec un cigare dans une main et trempé de champagne, avec une bouteille dans l’autre main. Je sortais de ma conférence de presse, encore très ému, et je voulais simplement être courtois et je lui ai dit : ‘Bravo, tu le mérites, tu nous a battus’. J’ai appris au cours de ma carrière qu’il faut essayer de gérer la défaite de la bonne manière et peut-être qu’un jour, c’est toi qui sera de l’autre côté. Quand on a battu Denver [au deuxième tour], Tim Connelly est venu dans notre vestiaire et ça m’avait beaucoup impressionné. Quand j’étais à San Antonio et qu’on a battu les Pistons au Game 7 en 2005, Larry Brown et son assistant Dave Hanners étaient venus nous voir dans les vestiaires. J’avais ces exemples et c’est ce qu’on m’a toujours enseigné. Je félicitais simplement Giannis et je pensais qu’il allait m’emmener dans un bureau pour aller voir Bud et Jon [Horst, le GM] et quelques joueurs. Mais il m’a emmené directement dans leur vestiaire… »

« Je suis encore en train de digérer tout ce qui nous est arrivé »

Un peu plus d’un mois après ce revers douloureux, Monty Williams se remet encore de la déception. Il n’a pas encore repris sérieusement le travail de préparation pour la saison prochaine mais, d’expérience, il sait bien que la conférence Ouest, de laquelle ses Suns sont sortis vainqueurs à la surprise générale, sera encore très relevée.

« Je n’ai pas vraiment suivi dernièrement parce que je suis encore en train de digérer tout ce qui nous est arrivé. J’ai besoin de temps pour me plonger dans notre nouvelle équipe, apprendre à connaître nos nouveaux joueurs. J’ai déjà discuté avec les autres coachs, savoir quelle approche on va adopter cette année parce que c’est un peu l’inconnu avec si peu de repos. Mais l’Ouest est toujours aussi redoutable. Comme chaque année. Personne ne nous voyait en finale cette année. Regardez où ils nous avaient classé. Certains ne nous voyait même pas faire les playoffs, même avec Chris. Tout ça ne me dérange pas du tout parce qu’il faut jouer les matchs et il faut encaisser le marathon. Tu ne vas pas gagner des matchs parce que quelqu’un a dit que tu les gagnerais. Je vois des équipes qui ont les crocs et qui sont restées sur le bord de la route, comme Sacramento. Ils vont revenir revanchards. Houston aussi, avec tous les nouveaux joueurs qu’ils ont ajoutés. Minnesota a faim aussi. Il n’y a aucun adversaire facile. »

Autour de son trident majeur composé de Chris Paul, Devin Booker et DeAndre Ayton, Monty Williams compte bien construire sur cette épopée des derniers playoffs.

La fin n’a pas été celle tant espérée, pour Chris Paul notamment, mais l’équipe de Phoenix dispose encore de son noyau dur et l’expérience acquise collectivement sera un atout inestimable pour la saison à venir.

« C’est très important pour nous. Ça va être notre quatrième année, même si on en est plutôt à trois en fait. J’ai l’impression que la première année en était deux avec la suspension de la saison à cause du Covid. On a fait un camp d’entraînement de deux mois et on est allé dans la « bulle ». C’était comme une deuxième saison pour moi. Et puis on a eu cette saison, et on va en commencer une autre. C’est peut-être bête mais je vois ça comme ça. Et de le voir comme ça, ça a contribué à notre continuité. Notre noyau dur a été ensemble sur ces quatre séquences et ils ont pu comprendre le système, se reposer et y revenir. Ça devrait jouer en notre faveur à l’avenir. »

« Ce qu’on a vécu cette année va porter ses fruits »

Pour Monty Williams, si les Warriors, les Clippers et le Jazz ont un avantage d’expérience au sein de leurs effectifs respectifs, les Suns peuvent eux aussi faire valoir leur vécu collectif récent. Et puis leur savant mélange de jeunesse et d’expérience a fait ses preuves désormais…

« On n’a pas le pedigree de champion de Golden State. On n’a pas l’effectif expérimenté et testé en playoffs des Clippers ou même d’Utah. Ils ont joué plus de séries que nous, donc on a besoin de cette continuité. Mais ce qu’on a vécu cette année va porter ses fruits. On va vite voir si ça va porter ses fruits la saison prochaine. Mais je le pense. Fortement. Simplement des commentaires qu’ont pu faire les gars depuis [les Finals perdues]. Ils parlent des détails et combien il est difficile de les acquérir sachant qu’on ne peut les fabriquer à l’entraînement. »

Admiratif de l’état d’esprit exemplaire de Devin Booker, qui a su avaler sa déception des Finals pour rapidement rebondir sur l’objectif olympique (finalement accompli), Monty Williams n’est cependant pas étonné de la réussite de son protégé. Il s’agit d’aimer son métier, et d’aimer la balle orange, rien de moins.

« Tout le monde n’aime pas jouer. C’est vrai. Mais je l’ai vu avec Tim [Duncan], avec Patrick [Ewing]. Je l’ai vu en Grant [Hill], Eric Snow et Allen Iverson, mais aussi Aaron McKie. Ils se levaient et jouaient de six heures du matin à dix heures du soir. Ils allaient jouer au basket quoiqu’il arrive. Je ne manque pas de respect aux autres joueurs qui ne sont pas comme ça mais je préfère ceux-là. Chris et Book, et Allen et Tim, ils adorent ça. Quand j’étais à San Antonio avec Tim, on se disait souvent : mec, on est payé pour ça ! C’est ce que je vois en Booker, il adore jouer. Il y a des moments à l’entraînement où on fait des exercices, des ateliers et je le vois impatient et content : allez, on y va ! »

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