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Monty Williams ou l’homme qui ne se voyait pas coach

NBA – À deux victoires de devenir champion NBA, Monty Williams s’est remémoré ces débuts dans le coaching alors que rien ne le prédestinait à s’asseoir sur un banc.

Plus proche que jamais de décrocher son premier trophée NBA en tant que coach, Monty Williams a fait déjouer tous les pronostics. Non seulement d’un point de vue collectif, puisque peu de personnes voyaient Phoenix en Finals NBA au début de la saison, mais aussi d’un point de vue individuel.

Doc Rivers lui soumet l’idée

À 31 ans, Monty Williams arrête sa carrière de joueur à cause de problèmes répétés au niveau du genou. Pas spécialement passionné par le coaching, personne ne s’attendait à un tel envol.

« J’étais probablement la dernière personne à laquelle les gens pensaient au sujet d’une reconversion en tant que coach, au contraire d’Avery (Johnson) ou même de Doc (Rivers). Vinny (Del Negro) possédait également un très gros QI basket. Je n’étais pas prédestiné à l’être » avoue-t-il lors de la conférence de presse.

S’il devait comparer sa situation de l’époque avec l’un de ses protégés actuels, Monty Williams miserait sur un meneur de jeu avec les initiales « CP », mais ce n’est surement pas celui auquel on s’attend. « Si je devais en choisir un, je dirais Cameron Payne car c’est probablement à lui que je ressemblais le plus. »

Mais lors de son passage à Orlando de 1999 à 2002, Monty Williams croise la route de Doc Rivers. Le champion NBA va lui soumettre en premier cette idée de reconversion. « Doc m’a dit quand j’étais à Orlando que je devrais coacher. Pour moi il était complétement fou » s’amuser Monty Williams.

Formé à l’école Popovich

Il faut croire que non puisqu’il va se former sous la houlette de Gregg Popovich. « Mais lorsque j’ai terminé ma carrière de joueur, Pop (Popovich) m’a ouvert ses portes et invité à faire partie de son staff. Je l’admirais d’une manière qu’il ne pouvait même pas imaginer. J’ai réalisé qu’en plus de le respecter, je voulais l’imiter. »

S’il adorait l’idée d’aller tous les jours à la salle, Monty Williams n’avait aucune notion et idée de ce qu’être coach représentait. « Je devais apprendre à gérer ma journée en tant que coach NBA parce qu’en tant que joueur, elle dure entre quatre et cinq heures et après tu rentres chez toi. Mais en tant qu’entraineur, c’est beaucoup plus long et quand tu rentres chez toi, la nuit est encore plus longue. »

C’est donc après avoir appris de A à Z le métier auprès des plus célèbres assistants de Gregg Popovich qu’il décide de commencer sa carrière d’assistant à Portland en 2005, avant de prendre la direction de La Nouvelle Orléans pour un poste de coach principal de 2010 à 2015. S’ensuivront après ça un an en tant qu’assistant à Oklahoma City puis à Philly avant de rejoindre Phoenix pour le succès que l’on connait désormais.

« J’avais des personnes comme Brett Brown, PJ (Carlesimo), Donnie Newman et même Bud (Budenholzer) qui ont été très importantes pour moi. Je les regardais car je ne savais pas quoi faire et ils m’ont simplement laissé prendre des notes et regarder. Ils devaient penser que j’étais fou car je ne parlais pas beaucoup. »

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